DemysTEAfication

5 décembre 2014

Inbe - centre de la céramique Bizen Yaki

Bizen yaki

Si la céramique de Bizen ou Bizen Yaki tire son nom de l'ancienne province de Bizen et non pas de la petite ville du même nom, on trouve aujourd'hui des potiers et des fours dans une zone assez large autour de cette ville. C'est toutefois à Inbe que l'on trouve le plus grand nombre et la plus grande concentration de fours et de potiers de Bizen Yaki. 

Bizen yaki
Carte © Google Inc
 
La zone de production du Bizen Yaki fait partie l'arrière-pays d'Okayama et de son château. Cette ancienne province était également un important centre de production d'armes blanches. Ainsi, on trouve à Osafune, non seulement quelques potiers, mais aussi un centre-musée consacré à l'art du sabre.

Bizen yaki
Carte © Google Inc

Le développement et surtout la concentration des fours dans le petit village de Inbe semble remonter aux fabriques florissantes du XIXème siècle. Comme les forges, les fours de potiers furent souvent relégués en périphérie des villes à cause des importants risques d'incendie à une période où l'on fabriquait encore exclusivement les maisons en bois et en chaume.

Bizen yaki
Carte © Google Inc

Le village de Inbe est du type village-rue, c'est-à-dire que tout y était initialement organisé autour de l'ancienne route reliant Okayama a Himeji et au-delà. Fort heureusement pour Inbe, la circulation se fait sur la route postérieure qui longe la voie ferrée de la ligne Ako qui dessert Inbe et Bizen. Si la péri-urbanisation à gagné les campagnes et que le bâti est presque totalement continu le long des voies de communication entre Bizen et Okayama, l'organisation de l'ancien village se lit encore assez clairement pour qui sait voir.

Bizen yaki

Le moyen le plus simple de se rendre à Inbe est encore d'emprunter la ligne Ako depuis Okayama et de descendre à la gare de Inbe. Il ne sera dès lors même pas utile de sortir de la gare pour y trouver de la céramique de Bizen, le premier étage de celle-ci étant une petite salle ou sont présentées quelques-unes de ce céramiques ... à vrai dire, à ce compte-là, il ne sera peut être même pas obligatoire de partir de la gare d'Okayama car vous y trouverez également votre bonheur ... Mais quitte à avoir fait le chemin, autant prendre son courage à deux mains et sortir affronter le village de la poterie de Bizen ...

Bizen yaki

Le ton est tout de suite donné, avec un panneau sans équivoque en face de la gare qui vous met tout de suite dans l'ambiance ... ou avec ces petits détails qui ne paient pas de mine mais qui, eux aussi, finissent par vous frapper.

Bizen yaki

Une première étape, le Musée d'Art de la Céramique Traditionnelle et Contemporaine de Bizen, qui permettra de comprendre les processus de fabrication, de saisir au mieux les différents styles qui composent la céramique de Bizen et surtout d'admirer un bon nombre d’œuvres de maîtres. Ensuite, si vous désirez vous lancer dans une série d'achats, des boutiques et des ateliers sont disposés des deux côtés de la ligne de chemin de fer. Toutefois, une fois la route Okayama-Bizen franchie, on pourra se diriger dans la rue face à la sortie de la gare, cette rue menant vers la rue principale du village et étant également bordée de part et d'autre par de nombreuses boutiques.

Bizen yaki

On remarquera rapidement quelques signes de l'industrie dominante de la place, certains fours toujours en activité étant au cœur même du village, avec une boutique attenante pour vendre les productions du-dit four. On trouvera ainsi par endroit les stocks de bois qui seront nécessaires à une cuisson prochaine.

Bizen yaki

Bizen yaki

La rue principale elle-même est marquée de loin en loin de magasins de vente liés à un four, à un potier ou à une famille de potiers spécifique, mais aussi de revendeurs proposant une large sélection d’œuvres d'artistes de style Bizen ne résidant pas directement à Inbe.

Bizen yaki

Bizen yaki

Le village est toutefois assez petit, mélange, comme souvent au Japon, de constructions modernes juxtaposées à des maisons traditionnelles et à des fabriques. On trouvera sur place de quoi se sustenter, et même si l'on ne trouvera que très peu d'indications  en anglais, il est relativement aisé de se repérer.

architecture japonaise

architecture japonaise

L'ensemble, malgré un charme certain, est cependant relativement peu fréquenté hors-saison et en-dehors du festival de la céramique de Bizen qui se tient généralement au milieu du mois d'Octobre.

Bizen yaki

Bizen yaki
 
On pourra admirer les différents petits sanctuaires d'Inbe, en particulier celui d'Amatsu, particulièrement décoré par des œuvres en céramique de Bizen. On pourra enfin parfaire sa visite en admirant les reliques de fours historiques tels le Tenpogama.

Bizen yaki

Bizen yaki

Bizen yaki

En fin de compte, quels que soient les choix faits, on ne verra pas passer le temps, et les tentations seront si nombreuses pour les amateurs de céramique qu'ils ne sauront plus où donner de la tête ...

Bizen yaki
Carte © Okayamaken bizenyaki touyuukai. Légende : points roses : endroits où vous pouvez essayer de pratiquer la poterie - carrés oranges : endroits ou vous pouvez voir des potiers en action - étoile bleue : sanctuaires et sites historiques - points bleus : boutiques vendant de la poterie de Bizen - losange vert clair : hôtel - carré vert : points de restauration

3 décembre 2014

Trésors du Musée national du Palais, Taipei. Mémoire d'Empire

grand palais
L'ouvrage Trésors du Musée national du Palais, Taipei. Mémoire d'Empire est le catalogue d'une exposition qui s'est tenue du 20 octobre 1998 au 25 janvier 1999 aux Galeries nationales du Grand Palais.

porcelaine ancienne
Bol impérial, porcelaine à décor émaillé sur fond jaune. Dynastie des Qing, époque Kangxi. Photographie © AFAA/RMN - Musée national du Palais

Le Musée national du Palais est sans aucun doute un des plus grand musée d'art asiatique au monde,  dont le fond est constitué par une large part des collections impériales de la Cité interdite, l'autre part de cette collection impériale étant conservée au Musée du Palais à Pékin. De fait, les œuvres du Musée national du Palais voyagent extrêmement rarement et l'exposition du Grand Palais a été une occasion rare pour voir des pièces de cette collection hors de Taïwan. Cette exposition a donc fait l'objet, à sa juste valeur, d'une publication de poids, avec ce catalogue de 424 pages, comportant divers essais permettant d'approcher les conceptions impériales en matière d'art.

couverte tenmoku bol
Bol noir luisant, fours de Jizhou, époque Song. Photographie © AFAA/RMN - Musée national du Palais
  
Sommaire de l'ouvrage :

Liste de commissaires de l'exposition

Liste des membres du comité d'honneur

Liste des membres du comité d'organisation

Remerciements

Avants-Propos par
Catherine Trautmann
Alain Decaux et Françoise Cachin
François Nicoullaud
Chin Hsiao-yi
Lee Yuan-Tseh
Jean-François Jarrigue

Sommaire

Le Musée national du Palais : histoire d'une collection, par Chang Lin-sheng

Présentation des pièces exposées : Jades, bronzes, céramiques et objets d'art

Le jade, recueil de la mémoire, par Jean-Paul Desroches

Notices des jades

Le bronze, naissance de l'Histoire, par Huei Chang Tsao

Notices des bronzes

La céramique, hommage à la terre, par Hélène Chollet

Notices des céramiques

Le objets d'art à la Cour : une tradition séculaire, par Pierre Baptiste

Notices des objets d'art

Présentation des pièces exposées. Peintures et calligraphies

Un art de vie, un art de vivre, par François Cheng

Premiers éléments d'un petit dictionnaire de la peinture chinoise, par Simon Leys

Peinture chinoise et représentation du monde, par Jacques Giès

Notices des peintures et calligraphies

Annexes :
Inscriptions sur le jades portées par l'empereur Qianlong (1736-1795)
Inscriptions sur les bronzes
Principales inscriptions portées sur les peintures et les calligraphies
Liste des œuvres présentées à l'exposition

Bibliographie

thé et céramique
Vase cong, fours de Longquan, grès type céladon, époque Song. Photographie © AFAA/RMN - Musée national du Palais

Bien que présentant donc une exposition générale, qui parle aussi de jades, de bronzes et d'objets d'art anciens, c'est le chapitre intitulé " La céramique, hommage à la terre " par Hélène Chollet qui nous intéresse plus particulièrement ici, ainsi que la reprise des notices des céramiques présentées dans l'exposition au Grand Palais.

gong fu cha
Théière, céramique de Yixing avec émaux polychromes. Dynastie des Qing, époque Kangxi. Photographie © AFAA/RMN - Musée national du Palais. Apparu tardivement, la mode de décoration par application d'émaux a passionné la Cour impériale à la fin du règne de Kangxi. Les théières étaient livrées depuis les ateliers de Yixing et les émaux étaient appliqués dans les ateliers attachés à la Cité interdite. Ainsi, un grand nombre de services à thé de Yixing complets et décorés de la sorte nous sont parvenus grâce aux collections impériales, tout en étant un objet relativement rare et peu fréquent en dehors de la Cour impériale.

Après une brève introduction sur le lien étroit entre la culture chinoise et la céramique, Hélène Chollet aborde rapidement, pour faire un point technique accessible aux novices, les matériaux et techniques ( origine et préparation de l'argile, préparation de la pâte et mise en forme ), les revêtements monochromes ( glaçures et couvertes, les décors peints sous couvertes, les décors sur couverte, les effets décoratifs internes à la couverte, les différents types de fours ), l'évolution des céramiques de la dynastie des Tang à celle des Qing ( l'âge des couvertes, naissance d'une capitale de la porcelaine : Jingdezhen, de l'épiderme à la pointe du pinceau : avènement de la porcelaine peinte sous couverte, épanouissement du décor sur couverte, sclérose du décor impérial, transition et réorganisation des fours, de Kangxi à Qianlong : l'apogée de la céramique impériale ). Cet article reste toujours à mon sens, car clair et suffisamment précis, un bon moyen pour une première approche de la fabrication de la céramique chinoise et de l'histoire de ses évolutions.

thé et céramique
Bouteille à col en forme de bulbe d'ail, émaux sur cuivre. Dynastie des Qing, époque Kangxi. Photographie © AFAA/RMN - Musée national du Palais

Exercice du catalogue d'exposition oblige, les 65 notices présentées à la suite de cet article sont toutes accompagnées par une photographie couleur ou noir et blanc, les pièces présentées couvrant une période allant de l'époque des Royaumes combattants ( IVème - IIIème siècle avant notre ère ) au règne de Qianlong ( 1736 - 1793 ).

thé et céramique
Coupe sur pied, porcelaine bleue sous couverte rehaussée d'émaux sur couverte, doucai. Dynastie des Ming, époque Chenghua. Photographie © AFAA/RMN - Musée national du Palais

30 novembre 2014

Chanoyu : Japanese Tea Ceremony

chanoyu : la cérémonie japonaise du thé

L'ouvrage Chanoyu : Japanese Tea Ceremony, dirigé par Seizo Hayashiya, a été publié par la Société Japonaise de New York en 1979 dans le cadre d'une exposition organisée par elle la même année. Bien que désormais assez ancien, l'ouvrage recense les nombreuses œuvres présentée au cours de l’exposition du même nom qui a regroupé différents chefs-d’œuvre de grandes collections japonaises, comme celles du musée Goto de Tokyo, du musée Raku de Kyoto, du musée Kitamura de Kyoto, du musée Matsunaga d'Odawara ou du musée d'art Suntory de Tokyo.

raku museum
Chawan "Enji" ( "Petite Hirondelle" ) par Raku Donyu ( 1599 - 1656 ). Photographie © Japan Society Inc / Musée Raku de Kyoto

Les prêts de collectionneurs privés furent également nombreux, certainement du fait de l'intercession du Grand Maître Sen Soshitsu XV de l'école Urasenke, et le catalogue de cette exposition est une trace photographique de nombreuses pièces d'importance qui n'ont plus été vues en exposition publique depuis. C'est donc avant tout par les nombreuses reproductions d'ustensiles pour la cérémonie du thé que cet ouvrage reste un livre de référence dans le domaine de l'étude du Chanoyu.

bouilloire japonaise ancienne pour la cérémonie du thé
Bouilloire avec motif de grêlons, période Muromachi, XVème siècle. Photographie © Japan Society Inc /Musée Gotoh de Tokyo

Sommaire de l'ouvrage :
  • Liste des membres du comité de supervision de l'exposition
  • Liste des prêteurs
  • Avant-propos par le Grand Maître Sen Soshitsu
  • Préface par Goto Noburu
  • Remerciements et notes par Rand Castile
  • Table chronologique
  • Le Thé au Japon : De ses origines à la fin du XVIème siècle par Paul Varley
  • Le thé au Japon : De la fin du XVIème siècle à nos jours par Louise Allison Cort
  • La cérémonie du thé par Rand Castile
  • Illustrations en couleur
  • Catalogue avec illustrations en noir et blanc :
                     Peintures - Kaiga
                     Calligraphies - Sho
                     Vases pour les fleurs - Hanaire
                     Conteneurs à encens et à charbon - Kogo
                     Bouilloires et braseros - Kama et Furo
                     Conteneurs à thé - Chatsubo, Chaire et Chaki
                     Cuillers à thé - Chashaku
                     Jarres à eau - Mizusashi
                     Bols à thé - Chawan
                     Bols à aliments - Hachi
  • Note du traducteur par Emily J. Sano
  • Notes
  • Glossaire par Sondra Castile
  • Bibliographie choisie
  • Liste des Amis de la Japan House Gallery
  • Liste Officiers de la Japan Society et liste des membres du Comité des Arts
thé et céramique
Jarre de stockage par Nonomura Ninsei ( actif vers 1860 ). Photographie © Japan Society Inc / Collection privée

29 novembre 2014

Hojicha " Marufuji "

epicerie kioko paris

Importé et vendu par l’épicerie Kioko au prix de 3,90 € les 100 grammes, ce Hojicha est un thé vert grillé, c'est-à-dire qu'il subit un processus de torréfaction, qui lui confère des arômes particuliers, complètements différents par rapport à un thé vert japonais. Il est manufacturé sous la marque Marufuji par la Yoshikawa Corporation de Yokohama.

Hagi Yaki

La liqueur est d'un brun-orangé foncé et dégage un mélange d'odeurs de pain grillé, de café, de bois sec et de vieux grenier à foin, le tout avec une légère pointe iodée et caramélisée.

thé vert japonais grillé thé vert japonais torréfié

En bouche, c'est nettement moins expressif, ce qui est assez dommage et un peu décevant au vu de ce qui se dégage au nez. On ressent avant tout le bois fumé et le foin brûlé avec une petite pointe de charbon de bois. Une longueur en bouche boisée et fumée vient couronner le tout, de façon assez persistante.

bizen yaki

L'infusion est constituée de morceaux de tailles diverses et de quelques grandes feuilles. Traditionnellement, le Hojicha est préparé à partir de Bancha, thé de qualité ordinaire, où la cueillette comprend les feuilles de grande taille de fin de saison ... et cela a clairement l'air d'être le cas ici.

thé vert japonais grillé hojicha

Il en reste un thé avec un rapport qualité prix quasiment imbattable, mais aux saveurs peu développées en bouche. Vu son prix, on en fera cependant avantageusement un thé de consommation quotidienne si l'on aime les notes grillées et même fumées. Si l'on aime pas ces notes ou que l'on ne les connait pas mais que l'on cherche à faire des découvertes, voici également un thé qui permettra de faire une expérience à moindre coût.

28 novembre 2014

Splendeurs des Han. Essor de l'empire céleste

Splendeurs des Han Essor de l'empire celeste

Depuis le 22 octobre, et jusqu'au 1er mars 2015, le musée Guimet accueille dans ses murs une exposition intitulée " Splendeurs des Han " qui retrace l'histoire de cette dynastie d'importance pour l'histoire de la Chine, pas seulement à cause de la durée de règne de cette dynastie, mais surtout pour l'empreinte qu'elle a laissé sur le plan culturel, en particulier par la place prépondérante donnée à la pensée confucéenne.

Splendeurs des Han Essor de l'empire celeste exposition musee Guimet Splendeurs des Han Essor de l'empire celeste exposition musee Guimet

L’accueil du visiteur se fait fort symboliquement par deux animaux fabuleux, Tianlu et Bixie, placés à l'entrée des tombes d'importance, le premier étant un signe de bon augure, le second écartant les influences et les esprits néfastes ... on pourra également les voir comme un clin d’œil à tous les obstacles qu'il a sans aucun doute fallu surmonter pour mettre en place cette exposition.

Splendeurs des Han Essor de l'empire celeste exposition musee Guimet

De fait, l'exposition présente des pièces issues de fouilles archéologiques et donc de diverses tombes, habituellement présentées dans pas moins de 14 musées chinois répartis dans 6 provinces différentes ... C'est peu dire de l'ampleur des efforts consentis et de l'énergie nécessaire pour monter et présenter une telle exposition.

Splendeurs des Han Essor de l'empire celeste exposition musee Guimet Splendeurs des Han Essor de l'empire celeste exposition musee Guimet

Naturellement, de nombreux objets destinés au mobilier funéraire sont présentés, comme le modèle réduit de ferme présenté un peu plus haut ou encore divers Mingqi d'animaux ou de personnages militaires ou civils, signes multiples de l'importance des personnages mis en terre. Une des pièce maitresse présentée est d'ailleurs un costume funéraire de jade cousu de fil d'or, révélateur, parmi d'autres, de la croyance en la pérennité de l'âme dans l'au-delà.

Splendeurs des Han Essor de l'empire celeste exposition musee Guimet

Mais l'exposition ne se limite pas aux armées d'outre-tombe et permet de saisir de nombreux aspects de la vie quotidienne à l'époque des Han, les fouilles archéologiques ayant ainsi mis au jour de nombreuses tablettes de bois mais également des fragments de textile, des laques ou encore des pièces de vannerie.

Splendeurs des Han Essor de l'empire celeste exposition musee Guimet
 
Les bronzes ne sont pas en reste, étant un attribut des puissants de l'époque, mais à côté de miroirs de bronze figurent également des objets usuels tels que des peignes en bois et leur housse de rangement ou des instruments nécessaires au maquillage. On découvre ainsi diverses formes de jeux, du sérieux Liubo, jeu de stratégie, au jeu d'adresse Tohu qui consiste à lancer des flèches dans un vase à col haut et étroit, en passant par le Jiuling, un jeu à boire.

Splendeurs des Han Essor de l'empire celeste exposition musee Guimet

On l'aura compris, cette exposition est l'occasion d'admirer, en un seul lieu, de multiples trésors tous plus étonnants les uns que les autres et d'appréhender un pan de l'histoire chinoise sous un jour qui pourrait sembler plus proche de nous que l'on voudrait bien le croire.

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