Je poursuis la mise à jour de mes nombreux brouillons de compte-rendus de "dégustation" en retard ( et il y en a encore quelques-uns à venir, notamment ceux de nombreux échantillons ... celui qui voudra s'en rendre compte par lui-même ira faire un tour dans la "théothèque", chaque nom encore en noir est un brouillon plus ou moins avancé ... ) avec ce thé originaire de la province du Zhejiang, commercialisé par le Palais des Thés au prix de 28 € les 100 grammes.
D'emblée, on pourra constater que la liqueur est un peu trouble, d'un jaune pâle tirant légèrement vers des tons orangés. En bouche, il n'est pas sans rappeler certains aspects du thé blanc, notamment une certaine finesse et une certaine légèreté, avec des notes fugaces de feuilles séchées accompagnées, en arrière plan et de façon très lointaine de fleurs et, encore plus lointains, de fruits comme la pèche. Cela aurait été un thé très fin s'il n'avait été accompagné dès l'ouverture d'une fine astringence qui se transforme rapidement en une certaine amertume, légère tout d'abord, puis beaucoup plus prenante, seule note restant en longueur en bouche au final.
L'infusion est relativement inégale avec, certes, de nombreux bourgeons de tailles diverses et de belles feuilles bien entières, mais aussi avec des brisures de feuilles diverses et variées. On notera encore la présence de quelques brindilles, mais de façon relativement anecdotique.
Si je n'ai rien contre l'astringence et l'amertume de façon habituelle, sa trop forte présence dans ce thé dénote un défaut certain. Il semble même qu'il y ait ici deux thés totalement divergents réunis en un seul, le premier tout en fine douceur et en relative complexité, le second tout en astringence et en amertume. La trop grande force de ce dernier aspect vient sans équivoque déséquilibrer ce thé, si ce n'est le ruiner, et hormis la valeur d'expérience qu'il suscite, on ne saurait lui attribuer de réelle valeur ni en être un tant soit peu satisfait.
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