Du 1er octobre au 20 novembre de cette année, se tient le premier volet d'une exposition d'envergure internationale au Grand Palais. Cette importante exposition, consacrée à l'artiste japonais le plus connu du grand public, semble d'ailleurs d'ores et déjà connaitre un important succès populaire, comme toujours pour les expositions de premier plan.
Pourtant, les œuvres d'Hokusai ont été largement publiées sur tous les supports modernes et il est facile de se procurer, dans presque toutes les langues, des ouvrages d'érudition présentant son œuvre de façon exhaustive. De la même manière, l'éventuelle absence de circulation future de certaines des œuvres actuellement présentées au Grand Palais n'est pas non plus un argument de poids, tant la profusion des œuvres attribuées à Hokusai est importante au sein des collections publiques et privées un peu partout dans le monde du fait de son mode d'expression artistique privilégié, à savoir l'estampe, qui permet donc une reproduction relativement prolifique de la même œuvre et, sauf accident notable pour les bois gravés qui servent de matrice de reproduction, sur une longue période.
Mais le fait est que voici une occasion rare de pouvoir découvrir, en un seul endroit et presque en un seul moment une telle palette d’œuvres de cet artiste. En effet, habituellement réparties dans divers musées et collections privées comme je l'ai déjà écrit, ces œuvres ne sont visibles à chaque fois qu'avec parcimonie, pour des raisons d'éloignement les unes des autres, nécessairement, mais aussi pour des raisons de conservation, les estampes étant généralement imprimées sur du papier très fin et relativement fragile. Cette exposition est donc un évènement unique par son ampleur, la diversité des œuvres et des supports présentés et par la facilité d'accès qu'elle offre à l’œil, ce qui fait que l'amateur d'art japonais, ou d'art asiatique en général, se doit de ne pas la rater.
Pourtant, les œuvres d'Hokusai ont été largement publiées sur tous les supports modernes et il est facile de se procurer, dans presque toutes les langues, des ouvrages d'érudition présentant son œuvre de façon exhaustive. De la même manière, l'éventuelle absence de circulation future de certaines des œuvres actuellement présentées au Grand Palais n'est pas non plus un argument de poids, tant la profusion des œuvres attribuées à Hokusai est importante au sein des collections publiques et privées un peu partout dans le monde du fait de son mode d'expression artistique privilégié, à savoir l'estampe, qui permet donc une reproduction relativement prolifique de la même œuvre et, sauf accident notable pour les bois gravés qui servent de matrice de reproduction, sur une longue période.
Mais le fait est que voici une occasion rare de pouvoir découvrir, en un seul endroit et presque en un seul moment une telle palette d’œuvres de cet artiste. En effet, habituellement réparties dans divers musées et collections privées comme je l'ai déjà écrit, ces œuvres ne sont visibles à chaque fois qu'avec parcimonie, pour des raisons d'éloignement les unes des autres, nécessairement, mais aussi pour des raisons de conservation, les estampes étant généralement imprimées sur du papier très fin et relativement fragile. Cette exposition est donc un évènement unique par son ampleur, la diversité des œuvres et des supports présentés et par la facilité d'accès qu'elle offre à l’œil, ce qui fait que l'amateur d'art japonais, ou d'art asiatique en général, se doit de ne pas la rater.
Katsushika Hokusai (1760 - 1849), Minamoto no Tametomo. Kakemono datant de l'Ère Bunka, an VIII (1811), dernier jour du dernier mois. Photographie © The British Museum |
En ce qui concerne plus particulièrement la céramique et le thé, ces deux éléments sont abordés de façon relativement secondaire dans l’œuvre de Hokusai, comme élément de décor dans ses scènes réalistes et en particulier dans ses scènes d'intérieurs, la céramique et le thé faisant partie de l'environnement quotidien.
Il y a cependant quelques exceptions notables où la céramique et le thé deviennent un sujet à part entière, comme le montre l'estampe sur La céramique de Soma de la série Suite de chevaux, où l'artiste utilise avec avantage la tradition céramique de la région de Soma pour intégrer un cheval dans son illustration :
Le talent d'Hokusai est également d'utiliser ces objets usuels pour les réinterpréter et leur donne parfois même une connotation fantastique, comme pour l'estampe du Manoir aux assiettes, dans laquelle le corps du fantôme représenté est constitué de porcelaine de style Imari :
Il y a cependant quelques exceptions notables où la céramique et le thé deviennent un sujet à part entière, comme le montre l'estampe sur La céramique de Soma de la série Suite de chevaux, où l'artiste utilise avec avantage la tradition céramique de la région de Soma pour intégrer un cheval dans son illustration :
Photographie © Université Wisconsin-Madison |
Katsushika Hokusai (1760 - 1849) « Manoir aux assiettes » Extrait de la série : Cent contes de fantômes. Ère Tempō, vers l’an II ou III (vers 1831-1832) Estampe nishiki-e, format chūban. Photographie © Museum für Kunst und Gewerbe, Hambourg |
Enfin, toujours dans le registre concernant le thé, on pourra également admirer au Grand Palais un petit ouvrage étonnant et qui ne paie pas de mine, intitulé Sencha Tebiki no Tane, c'est-à-dire Manuel d'initiation à la pratique du thé en feuilles, de Toryuken Yamamoto Shujin et illustré par Hokusai ou sa fille.
Vous l'aurez compris, il ne faut sous aucun prétexte passer à côté du premier volet de cette exposition, tout comme il ne faudra pas non plus passer à côté de son deuxième volet, qui se tiendra, lui, du 1er décembre au 18 janvier 2015, après une période de relâche pour permettre la rotation des œuvres.
Photographie © Université Waseda |
Vous l'aurez compris, il ne faut sous aucun prétexte passer à côté du premier volet de cette exposition, tout comme il ne faudra pas non plus passer à côté de son deuxième volet, qui se tiendra, lui, du 1er décembre au 18 janvier 2015, après une période de relâche pour permettre la rotation des œuvres.
4 commentaires:
merci Tsubo pour cet avant-goût !9080
Bonne visite !
je tiens à dire que le livre sur le thé est ouvert à la page de la récolte des feuilles par les femmes , mais on n'y voit pas grand chose malheureusement.De plus l'ouvrage étant plutot petit on passe facilement à coté
Eh oui, preuve qu'il faut prendre son temps ... conseil valable pour toute exposition d'ailleurs ... mais de fait, il est plutôt petit, comme souvent pour les ouvrages de vulgarisation. Il s'agit de réduire les coûts pour en permettre une large diffusion ... mais ces objets courants à leur sortie sont devenus relativement rares car fragiles ... et pas forcément faits pour être conservés et transmis pendant des générations, tout comme les estampes qui sont d'abord éditées dans un but de "décoration d'intérieur" et pas initialement pour faire l'objet de collections ... du coup, ce qui est édité à de multiples exemplaires devient d'une extrême rareté ...
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