Ce thé vert chinois Kai Hua Long Ding est commercialisé par la Maison Chanomi au prix de 105 € les 100 grammes. Là aussi, la qualité se voit de suite, de beaux bourgeons bien réguliers s'étalant dans l'assiette en porcelaine de Chine du XVIIIème siècle.
Là encore, au vu de sa qualité, on peut aisément pousser ce thé dans ses retranchements et faire bouillir l'eau dans la Tetsubin, sous les auspices du double Mon d'une branche du Clan Matsudaira, avant de débuter le Gong Fu Cha au Gaiwan, lui aussi recouvert de motifs auspicieux, comme les perles enchâssées.
Au nez, sous sa forme sèche, on a un léger fumet de jambon fumé. La liqueur est d'un beau jaune foncé aux reflets orange et d'une belle limpidité qui laisse voir le décor de cette petite tasse de porcelaine japonaise au décor mêlé de bleu de cobalt sous couverte et rouge de fer sur couverte.
Au nez, la note de jambon fumé est là, mais elle disparait en bouche, pour laisser la place à un un aspect plus vert, fin mélange de légumes verts légèrement herbacés accompagnés d'une fine pointe d'amertume, tout en rappelant en même temps l'aspect à peine fleuri d'un thé blanc en longueur en bouche, une fine astringence en plus.
L'infusion est belle et régulière, formée de beaux bourgeons bien complets comme cela pouvait déjà se voir sous la forme sèche de ce thé vert.
L'ensemble est donc de bonne facture, proposant une liqueur relativement bien structurée, très claire et très complexe, là encore sans aucune fausse note. Sa tenue permet également d'accéder à un rapport qualité / prix plus qu'intéressant.
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