Au bout du rouleau, Kakemono ou Kakejiku, il y a généralement un nœud qu'il convient de refaire après avoir dépendu le rouleau servant de support à l’œuvre picturale. Assez simple à réaliser, la marche à suivre pour faire ce nœud est pourtant largement méconnue ...
Tout d'abord, on enlève les éventuels Fuchin, poids servant à lester les rouleaux peints. L'objet devient également un élément de décor à part entière, que l'on peut accorder au thème pictural du Kakejiku ou encore à l'un où l'autre élément du montage.
Poids, forme, décor, matière, longueur et couleur du nœud support, ..., les possibilités de variations sont infinies.
Mais rentrons dans le vif du sujet !
Si votre rouleau est muni de Futai, bandelettes destinées à faire fuir oiseaux et insectes en frappant le support au moindre coup de vent, il faut les replier. C'est assez facile, l'un passe sous l'autre, juste sous le Kan, la baguette supérieure sur laquelle sont fixés les Futai, et le Takuboku, le ruban de fixation, qui est formé du Kakeo (le ruban directement attaché au Kan) et du Makio (le ruban pendant attaché au Kakeo).
Tout d'abord, on enlève les éventuels Fuchin, poids servant à lester les rouleaux peints. L'objet devient également un élément de décor à part entière, que l'on peut accorder au thème pictural du Kakejiku ou encore à l'un où l'autre élément du montage.
Poids, forme, décor, matière, longueur et couleur du nœud support, ..., les possibilités de variations sont infinies.
Mais rentrons dans le vif du sujet !
Si votre rouleau est muni de Futai, bandelettes destinées à faire fuir oiseaux et insectes en frappant le support au moindre coup de vent, il faut les replier. C'est assez facile, l'un passe sous l'autre, juste sous le Kan, la baguette supérieure sur laquelle sont fixés les Futai, et le Takuboku, le ruban de fixation, qui est formé du Kakeo (le ruban directement attaché au Kan) et du Makio (le ruban pendant attaché au Kakeo).
Une fois cette opération réalisée ou s'il n'y a pas de Futai comme, par exemple, pour les montages de style Fukuro (les peintures chinoises ou de style chinois sont le plus souvent montées ainsi) ou Kirinuki Hyogu (la monture étant constituée d'une pièce de soie d'un seul tenant), on referme le rouleau en douceur. On enroule ensuite le Makio trois fois autour du rouleau replié. Pour ce faire, on décale légèrement le Makio vers la droite, puis on tourne celui-ci doucement autour du rouleau en maintenant le ruban plat et en plaçant les bandes les unes à côté des autres, sans interstices entre elles, comme illustré sur la photographie ci-dessous.
Les trois tours faits, on passe ensuite le Makio sous le Kakeo :
Puis le bout du Makio passe sous le Kakeo, formant ainsi une boucle :
Cette boucle est relativement lâche et on s'applique à ce qu'elle soit la plus plate possible :
On passe ensuite cette boucle sous le Kakeo et on tire doucement sous les deux extrémités pour solidifier l'ensemble :
Le rouleau est désormais fermé, le nœud est terminé. On remarquera qu'il s'agit d'un genre de nœud plat qui n'entraine donc pas de réelle pression pour le rouleau de peinture et qui ne compresse pas non plus le-dit rouleau s'il a été correctement réalisé, c'est-à-dire sans tension lors de la réalisation du nœud.
Le cas échéant, on replace ensuite le rouleau dans son Tomobako de rangement et de protection. On respecte le sens de placement, aisément repérable par l'asymétrie des supports.
Ici, le nœud va également servir, empêchant le Kakejiku (ou Kakemono) de tourner sur lui-même en servant de cale contre le bord du Tomobako.
Ne reste plus qu'à fermer le couvercle du Tomobako et à stocker le tout loin de sources d'humidité et du soleil direct.
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