DemysTEAfication

26 janvier 2012

Galette Meng Song Printemps 2010


galette de pu erh de la maison des trois thés

Voici une galette produite par et pour la célèbre Maison des Trois Thés, qui porte le numéro 78 sur leur carte. Outre la mention "théier séculaire", qui laisse entendre que cette galette est issue de théiers vieux d'au moins cent ans, on trouve également un numéro de tirage, chaque galette de cette série étant numérotée. A en croire l'emballage de protection, le nombre de galettes a été limité à 336 exemplaires.

Une odeur typique de fruits confits se fait sentir à travers l'emballage même de la galette. La galette est "compressée en moule en pierre", mais de façon mécanique tout de même visiblement. La galette est relativement compressée vers le centre, mais moins sur les bords.

la maison des trois thés

galette meng song

maison des trois thés

Les notes de fruits confits et de raisin viennent au nez comme en bouche. Une légère astringence se fait sentir en bouche, avec une pointe d'acidité, mais sans être désagréable, ce qui donne une liqueur assez ronde d'un joli jaune paille.

maison des trois thés
Les feuilles qui composent la galette sont de bonne taille et relativement entières. On notera la présence de bourgeons seuls, de bourgeons avec deux feuilles et de ce qui doit être la troisième ou quatrième feuille après le bourgeon, seules. On trouve aussi des brindilles qui retenaient quatre feuilles avant pressage.

maison des trois thés

place monge

pu erh

Un rinçage suffit et une dizaine d'infusions suivent ( toujours selon ma bonne vieille méthode ). On pourra doser plus léger, ce qui devrait faire disparaître l'astringence presque totalement et qui en fera un produit qui a du corps sans pour autant être trop agressif pour un jeune Sheng Cha.

25 janvier 2012

Bourgeons de Puerh 2006 " Palais des Thés "

Voici un espèce d'ovni dans le monde des "grands comptoirs", qui ne proposent pas d'habitude ce genre de produit peu porteur ( on lira avec le plus grand des bénéfices ceci et surtout cela pour en savoir plus ) dans un gamme somme toute assez peu représentée sur leur carte : des bourgeons de Puerh, millésime 2006, origine : Yunnan, distribution par le Palais des Thés, au prix de 30 € / 100 g.

Bien que cette référence ne soit plus inscrite sur le tarif officiel valable au 1er septembre 2011 et que l'on ne le trouve plus sur leur site de vente en ligne http://www.palaisdesthes.com/fr, des boutiques du groupe continuent encore à le vendre deci delà.

palais des thés


Les bourgeons sont de tailles variées mais il n'y a bien, presque exclusivement, que des bourgeons, d'une couleur relativement claire pour un Puerh Shu ( fermenté ).

A l'ouverture du paquet hermétique, une odeur désagréable de saumon saute en premier au nez. Seule solution trouvée pour l'éliminer, le stockage dans une petite jarre en porcelaine ... au bout d'un jour ou deux, l'odeur à totalement disparue pour laisser la place, au nez, à une odeur assez douce de feuilles, de sous-bois et de caramel.

Après un rinçage rapide ( un second serait peut être nécessaire ), une dizaine d'infusions, très courtes au départ, plus longues à partir de la cinquième ( avec un dosage "costaud" : petite Xishi en Duanni de 15 cl remplie à moitié de thé avant rinçage ). On obtient une liqueur couleur caramel foncé, mais pas aussi foncée que celle que l'on obtient habituellement avec les Puerh cuits.

palais des thés

En bouche, se développe des odeurs d'humus, de feuilles humides , de sous-bois par un temps de pluie. On ne ressent que vraiment très peu d'amertume et à aucun moment on ne vient l'odeur de cave inondée.

A partir de la 6ème infusion, une légère pointe d'orange amère se fait jour, ainsi qu'un goût de fruits confits toujours cachés derrière un rideau forestier cependant. Arrivée à la dixième infusion, tout disparaît pour ne laisser que la présence de l'humus, plus léger.


palais des thés


palais des thés

En conclusion, un produit peu courant et assez fin, mais dont on attend un peu plus, notamment au vu de son prix. Ce produit pourra peut être se bonifier avec le temps et perdre un peu de ce goût d'humus pour que les arômes qui se cachent derrière puissent se révéler un peu mieux ?

23 janvier 2012

The temple of Doom


temple of doom

Je commence ici un nouveau volet ( à venir sous peu ) d'une façon un peu spéciale, la mienne, car tout cheminement sur le Chado est d'abord un cheminement personnel, car trop lié au goût, même dans un blog sur le thé.

L'apprentissage, dans tous les domaines est en partie faite d'erreurs, de choix, bon ou mauvais. Il en va de même pour le thé, et il faut avoir bu de mauvais thés, non pas pour apprécier d'excellents thés, ce que tout un chacun peut faire ( quoi que là, il subsiste un doute, comme j'ai pu souvent le constater ), mais pour essayer d'appréhender ce que des thés "moyens" peuvent apporter.

Tel l'aventurier-archéologue perdu au milieu de la jungle, je jure donc de boire les pires lavasses ( cependant, pas de thés en sachets, il ne faut pas exagérer non plus, et pas de thés aromatisés, pas parce que je n'aime pas çà ), non par choix, mais parce que l'offre pléthorique qui s'offre à tous engendre forcément beaucoup de "déchets" dès lors que l'on veut sortir des sentiers battus pour essayer, avec de minces chances, de trouver un hypothétique trésor ...

du thé en sachet lipton
"Ici, vous trouverez les meilleurs thés, de tous les types, et à moindre prix ... ailleurs, ce qu'ils proposent ce sont de mauvais thés et en plus ils sont chers, de vrais escrocs ... ici, vous pouvez avoir confiance"
Bien sûr, je goûterais aussi ce que l'on trouve sur les sentiers fréquentés et connus, parce que la voie du thé ne doit pas non plus se transformer en chemin de croix.
 
le thé et la vie
Always look on the bright side of live !

過年好 - guonian hao - Bon passage de l'année

Nous voici dans l'année du Dragon d'eau ... espérons que cela est de bonne augure pour le thé et que ce nouvel an lunaire arrosera nos galettes et nos vracs de la meilleure eau !

Maintenant, Long, Ryu, ou Yong, qu'il soit aussi favorable aux récoltes à venir de nos thés préférés, quels qu'ils soient.

Un Long Jing s'impose pour bien la commencer, non ? Car celui-ci, pas besoin d'être un empereur pour en avoir un dans sa tasse !

fontaine japonaise

22 janvier 2012

Razzia sur la chnouf

Incursion rapide chez Terre de Chine ( http://www.terredechine.com/ ) au 49 de la rue Quincampoix à Paris qui se traduit par une razzia sur les galettes aux millésimes récents de Pu Erh Sheng Cha ( Pu Erh crus ) de la maison et par un allègement proportionnel de l'épaisseur mon porte-monnaie. Mais voilà cinq belles galettes de 200 grammes chacune.

terre de chine
De gauche à droite et de haut en bas : 2009, Lin Cang, "théiers vieux de 500 ans" - 2010, Lin Cang "théiers vieux de 50 à 80 ans" - 2009, Lin Cang, "théiers vieux de 50 à 80 ans" - 2011, Lin Cang, "théiers vieux de 50 à 80 ans" - 2008, Lin Cang, "théiers vieux de 50 à 80 ans"
Autres effets par ailleurs, des posts à venir sur la maison en elle-même dès que j'y serai retourné ( ce qui ne saurait tarder ), une dégustation de la galette 2008 et une belle insomnie ( qui a dit que le Pu Erh était pauvre en théine ? ) pas désagreable car productive et malgré la nuit très courte ( couché à 4 heures du matin et levé à 6 heures 30 ), je suis en pleine forme ... il faudra que je reprenne un peu de chnouf plus tard pour tenir ... mais pour l'instant, à 9 heures, je tiens toujours et je n'ai rien repris ...