DemysTEAfication

21 avril 2012

Un thé avec Jet Li ...

Bon, grand fan de Chambara, Chanbara, Ken Geki ou Jidai Geki devant l'éternel, il m'arrive aussi parfois de voir des films du pendant chinois / hongkongais du genre ... souvent plus action / arts martiaux ...

Et je regarde donc pour me distraire un peu un film sorti en 2006, réalisé par Ronny Yu, intitulé Le Maître d'Armes ( Fearless en anglais ), avec Jet Li en personnage principal, interprétant Huo Yuanjia, un personnage ayant réellement existé et entré dans la légende si bien que l'on ne sait plus trop le vrai du faux dans l'histoire de sa vie. Le film lui-même est ( très ) librement inspiré de la vie de Huo Yuanjia ... Si on aime le genre, on passera assurément un bon moment, les décors ( merci le "map painting", mais pas seulement ) et la photographie étant par ailleurs superbes.

jet li et le thé

Sans vouloir raconter l'histoire, vous vous doutez bien que le film est parsemé de combats, dont forcément un grand combat final, comme dans tout film d'action qui se respecte ... d'un autre côté, un film conçu par les créateurs du Le secret des poignards volants et de Hero avec les chorégraphes de Matrix et Kill Bill pour les combats, on se doute forcément que le combat final ne sera pas une compétition de tricot et que le Scrabble n'est pas la discipline favorite des personnages ...

Mais alors pourquoi parler de cela sur un blog consacré au thé ? Eh bien parce que des réflexions plus ou moins pertinentes sur le sujet peuvent se cacher vraiment n'importe où ... Ainsi, les deux opposants principaux, Anno Tanaka ( interprété par Shido Nakamura ), un japonais, et Huo Yuanjia ( Jet Li ), se rencontrent avant le combat pour échanger autour du thé ... Arrivé à cet instant, on se dit forcément "oulah qu'est-ce qu'on va entendre ?" ... eh bien ceci :

Anno Tanaka : Cher Mr Huo, savez vous reconnaitre un bon thé ?

Huo Yuanjia : Disons que je ne me pose pas la question. J'ai peu d'intérêt pour les classements : du thé c'est du thé.

A.T. : Tous les thés sont différents ; ils ont donc des qualités différentes.

H. Y. : Et pourquoi porter des jugements de valeur ? C'est la même plante et quand elles sont en terre dans la nature, elles présentent peu de différences.

A. T. : Si vous étiez un connaisseur, vous sauriez mieux apprécier les subtilités.

H. Y. : Oui, c'est sans doute vrai. C'est d'ailleurs pourquoi je considère que ce n'est pas le thé en soit qui peut paraître distinct d'une variété à l'autre ; la différence est plutôt dans l'appréciation du buveur. C'est nous qui déterminons la qualité. En l'occurrence, je ne veux juger de rien.

A. T. : Ah non ? Pourquoi pas ?

H. Y. : Le verdict serait trop changeant selon mon humeur ... dans ces conditions, comment donner une note ?

A. T. : Hum ... je n'y avais jamais pensé ...


 A vrai dire, moi non plus, mais le point de vue n'est peut être finalement pas si dénué de sens, car qui n'a jamais trouvé un thé excellent, au goût plaisant, à la grande qualité et à la longueur en bouche vraiment très prononcée ( lire ceci notamment, avec beaucoup d'intérêt ) tandis que d'autres autour l'accueillaient nettement plus froidement et avec un avis beaucoup plus mitigé ?

Comme quoi des éléments d'interrogation sur la " voie du thé " peuvent vraiment se cacher n'importe où, même là où on ne les attends pas ... faut-il donc continuer à juger les thés si ce jugement est si subjectif ou au contraire les multiplier, sans comparaison, d'une personne à l'autre ? Sujet sans fin j'en ai bien peur ...

18 avril 2012

Et encore plus sur Google +

lanterne japonaise

Bon, là, je dois l'avouer, j'ai peut être fait une erreur ... l'avenir le dira ... de toute façon, Alea jacta est, hein, comme dirait Jules César ( ou du moins comme dirait Suétone ) ... trop tard pour revenir en arrière ... on arrête pas le progrès, enfin je devrais plutôt dire l'évolution, parce que l'évolution n'est pas forcément synonyme de progrès ... Credo quia absurdum comme dirait Tertullien ...

pavillon japonais

... Cette nouveauté a en effet tout du doigt mis dans l'engrenage ... Horresco referens ... tout auteur de blog sur Blogger / Blogspot, que ce soit sur le thé ou non, doit savoir que s'il veut mettre des images un tant soit peu attrayantes, Ignoti nulla cupido comme dirait Ovide, il l'est dans une limite de 1024 Mo au total par un magnifique outil nommé Picasa ... au-delà de cette limite, ses images sont retaillées automatiquement à un format de qualité ( très )moindre ... à moins d'adhérer à Google +, qui tente ainsi de concurrencer directement Facebook, et qui permet un retaillage à un format de meilleure qualité ... ou de payer pour un espace de stockage supplémentaire, éventuellement en pliant sous le joug commercial en collant de-ci de-là quelques publicités ... Auri sacra fames ... et Vae soli !

source japonaise

Donc voilà, me voici embarqué sur ce navire, Fluctuat nec mergitur, du moins pour l'instant ... De toute façon, Ite, missa est ... on n'y changera plus rien, In fine ... Google plus, même si son nom laisse un peu à désirer ou n'est pas très percutant, semble être, aux dire des spécialistes du net, la petite bête qui monte ... attention tout de même, car In cauda venenum ...

Vous pourrez donc suivre désormais également ce blog sur Page Google + ou sur Profil Google + ... Varium et mutabile ...

... Voilà, Vae victis, du moins on verra bien ... après tout Volenti non fit injuria, n'est-ce-pas ? Acta fabula est de toute façon ...

temple japonais

Encore un post inutile ? Oui et non, comme pour celui-ci et celui-là ... Et puis au moins, c'est un post qui m'aura été utile pour combler un peu plus mon espace de stockage photographique gratuit en l'illustrant abondamment ... et pour coller aussi ici un maximum de locutions latines ... çà fait toujours bien pour briller dans les soirées ... Allons, Nunc est bibendum, pour paraphraser Horace ... mais du thé bien sûr.

cerisier japonais

17 avril 2012

Ryokucha Midori " Palais des Thés "

Je mets la dernière main à une série d'articles rédigés en "brouillons" depuis un temps qui n'attendaient plus que quelques images pour illustrations ... mais comme je n'étais pas dans une "phase" thés verts japonais, ils patientaient dans les limbes depuis quelques temps déjà ...

thé vert japonais

Au nez, la liqueur dégage un impression d'herbes sèches, ce qui est assez déroutant au premier abord, étant plutôt habitué au côté "marin" de la plupart des Sencha, ou alors celui-ci est-il déjà un peu "passé" ?

Ryokucha Midori Palais des Thés

La liqueur est d'un beau jaune tirant sur le vert, bien qu'un peu "trouble". En bouche, la sensation olfactive persiste, avec une forte touche d'herbes fraichement coupées cette fois-ci ( donc la note perçue au nez devait être la bonne et ce thé doit avoir gardé ses caractéristiques ), de verdure, sans astringence ou amertume. Enfin, très légèrement persistantes, viennent les algues lorsque toutes les autres sensations disparaissent.

Palais des Thés

L'infusion est d'un beau vert profond, avec des feuilles comme en grande partie hachées, avec des morceaux plus ou moins grands comme recroquevillés sur eux-mêmes, ainsi que quelques nervures éparses.

L'ensemble n'est donc pas si mal au final pour le prix de 18,50 € les 100 grammes.

16 avril 2012

Un petit tour au Jardin d'Acclimatation


Koinobori carpes koï

Comme je l'avais indiqué dans un précédent billet, le Japon anime notamment l'allée principale du Jardin d'Acclimatation. Le temps n'était pas au rendez-vous lors de ma visite, même si le soleil a pointé quelques rayons par moments.

Il y a beaucoup de petits stands d'artisanats divers venus du japon et d'autres déjà implantés principalement dans la région parisienne et de nombreuses animations tout au long de la journée, ce qui rend le tout assez vivant, même si la majorité des boutiques sont un peu décevantes car majoritairement axées sur la nourriture et les objets en tissus, bien que le tout soit égayé par de grands cerisiers en pots. Une autre petite déception, la maison de thé de Mademoiselle Li était fermée, bien que censée être ouverte de 12 heures à 18 heures le samedi et le dimanche ...

Malgré tout, la seule vue de forêts de carpes Koï vaut à elle seule le détour. Et quelques échoppes très intéressantes sont néanmoins présentes, notamment pour la céramique de Soma (SomaYaki ) ou celle en Raku. Les meubles japonais ou Tansu sont également représenté par une entreprise française, Le Vrai Meuble Japonais, qui a une démarche particulière, celle de proposer à la vente des antiquités mais aussi des meubles neufs fabriqués selon des techniques ancestrales.

Jardin d'Acclimatation Koinobori

15 avril 2012

Le Japon au Jardin d'Acclimatation


Jardin Acclimatation

Du 7 avril au 8 mai, le jardin d'acclimatation s'anime et accueille le Japon dans son enceinte. Vous trouverez un programme complet de l'évènement sur le site du jardin d'acclimatation, ainsi que toutes les informations pratiques pour l'accès au jardin et les tarifs d'entrée.

D'après ce programme, sont proposés des concerts divers, des expositions, des démonstrations de danses, du théàtre Nô au théâtre du Jardin, des défilés et parades, des démonstrations diverses et des "rendez-vous" particuliers, comme la fête des Koï Nobori ( ces étendards en forme de carpe koï, longs parfois de plusieurs mètres, qui se gonflent sous l'effet du vent ). Il y a également des animations de "plein air" : Kendo, maquillage pour le théâtre Nô, Ikebana, Origami, Kigô, etc, et des ateliers "pour les parents". Les enfants ne sont également pas oubliés, avec des ateliers spécifiques qui leur sont destinés : Ikebana, pâtisserie, poupées Ryûkyû, initiation à la calligraphie, etc. Un festival du film d'animation se tient également pendant la durée de l'action.

De façon plus spécifique, cet évènement accueille également des cérémonies du thé à la maison de thé Charlotte Perriand et une "rue japonaise" animée de boutiques proposant divers produits artisanaux japonais, du meuble à la clochette en passant par diverses céramiques. Certaines boutique sont tenues par des vendeurs et des artisans venus du Japon et les produits proposés sortiront peut être du cadre habituel de ce que l'on trouve dans les boutiques françaises vendant des japoniaiseries. Les boutiques tournent visiblement par semaine, suivant un rythme donné dans le programme de l'évènement pour pouvoir présenter le maximum de choses.