Cette petite brique de thé de 100 grammes est vendue au comptoir Thé des Muses à Strasbourg au prix de 22,80 €. Elle est vendue comme étant " millésimée " de 2002, mais le côté de la boite en carton indique plus ou moins clairement 2005 ... donc, s'agit-il d'une erreur, avec un thé datant effectivement de 2005 ou d'un thé récolté en 2002 et compressé plus tard, en 2005, les dates indiquées sur les emballages étant généralement des indications de manufacturation et donc pas forcément une indication sûre de " millésime ".
La brique de thé est emballée dans du papier craft banal, et recouverte de sinogrammes sur deux de ses faces ( on reconnaitra aisément le caractère "Cha", c'est-à-dire thé ... mais si, cherchez bien ... ). Au déballage, je me suis tout de suite fait la réflexion suivante : c'est un bloc de pierre ... une première impression qui ne fait pas vraiment disparaitre ma grande circonspection face à ce genre de carrés ou de forme de compression ...
Pas de doute en effet, c'est une compression mécanique bien forte, car si de prime abord, on se dit que cela devrait aller, il est extrêmement difficile d'insérer le pic à Pu Erh dedans ... et même si des blocs se détachent par plaque, le nombre de résidus de poussière de thé est tout de même beaucoup plus important qu'avec une bonne galette ... voilà donc un thé dur comme de la brique, le nom de sa forme n'étant pas usurpé ...
La liqueur est d'un orange assez sombre, relativement trouble qui plus est. Au nez, c'est assez inexpressif, tirant légèrement vers le fruité.
En bouche, c'est un goût de Pu Erh typique, avec une sensation orangée dominante tirant extrêmement légèrement sur le cuir, mais tout semble un peu éteint, comme s'il n'y avait rien de réellement présent, comme si tout était en demi-teinte ... par contre, une chose est bien présente : l'astringence, encore beaucoup trop présente pour un thé qui aurait 10 ans ... ce thé serait il donc finalement bien de 2005 et non de 2002 ?
L'examen de l'infusion recèle bien des réponses. L'ensemble est en effet essentiellement composé de morceaux de feuille plus ou moins petits et de brindilles. Ceci explique la forte astringence, la turbidité de la liqueur et son aspect fortement orangé.
Je pensais tout d'abord que la forte compression et les difficultés pour séparer des plaques de thé de la brique expliquaient cet amoncellement de petits morceaux, mais le fait de retrouver une grande feuille bien intacte me fait plutôt penser que ce thé est bien composée, à l'origine, de morceaux épars.
Je dirais donc que ce thé est assez cher pour la faible qualité proposée, et même s'il n'est pas mauvais, seul un très long vieillissement pourrait peut être faire perdre à ce thé sa forte astringence ... la question étant cela en vaudrait il la peine, car quoi qu'il en soit, on peut dire que ce thé ne casse pas des briques ...
Pas de doute en effet, c'est une compression mécanique bien forte, car si de prime abord, on se dit que cela devrait aller, il est extrêmement difficile d'insérer le pic à Pu Erh dedans ... et même si des blocs se détachent par plaque, le nombre de résidus de poussière de thé est tout de même beaucoup plus important qu'avec une bonne galette ... voilà donc un thé dur comme de la brique, le nom de sa forme n'étant pas usurpé ...
La liqueur est d'un orange assez sombre, relativement trouble qui plus est. Au nez, c'est assez inexpressif, tirant légèrement vers le fruité.
En bouche, c'est un goût de Pu Erh typique, avec une sensation orangée dominante tirant extrêmement légèrement sur le cuir, mais tout semble un peu éteint, comme s'il n'y avait rien de réellement présent, comme si tout était en demi-teinte ... par contre, une chose est bien présente : l'astringence, encore beaucoup trop présente pour un thé qui aurait 10 ans ... ce thé serait il donc finalement bien de 2005 et non de 2002 ?
L'examen de l'infusion recèle bien des réponses. L'ensemble est en effet essentiellement composé de morceaux de feuille plus ou moins petits et de brindilles. Ceci explique la forte astringence, la turbidité de la liqueur et son aspect fortement orangé.
Je pensais tout d'abord que la forte compression et les difficultés pour séparer des plaques de thé de la brique expliquaient cet amoncellement de petits morceaux, mais le fait de retrouver une grande feuille bien intacte me fait plutôt penser que ce thé est bien composée, à l'origine, de morceaux épars.
Je dirais donc que ce thé est assez cher pour la faible qualité proposée, et même s'il n'est pas mauvais, seul un très long vieillissement pourrait peut être faire perdre à ce thé sa forte astringence ... la question étant cela en vaudrait il la peine, car quoi qu'il en soit, on peut dire que ce thé ne casse pas des briques ...