Comme le Long Jing précédent, celui-ci a été récolté en avril 2012 dans la province du Zhejiang. Par contre, c'est bien là, au premier abord, leurs seuls points communs, car ce thé ci est, lui, mis en vente au prix de 75 € les 100 grammes.
La liqueur est d'un jaune très pâle, extrêmement limpide. Sec, c'est la verdure mélangée aux algues, mais sans aspect iodé.
Au nez, c'est assez "plat", au sens où seule la verdure est présente, mélange d'herbe fraîchement coupée et de feuilles vertes.
En bouche, la verdure et l'herbe domine, ainsi qu'une douceur duveteuse, l'umami, clairement identifiable, tant elle finit par estomper le reste déjà peu marqué, et qui, de plus, dure longtemps.
L'infusion est de bonne qualité, essentiellement composée de bourgeons accompagnés d'une première feuille. On trouve également quelques feuilles moyennes entières et encore plus rarement des bourgeons accompagnés de deux feuilles. Enfin, on ne trouvera quasiment pas de brisures.
Ce thé est sans conteste très fin et ceux qui se demandent ce que peut bien être l'umami trouveront une belle illustration avec celui-ci, tant l'umami est peu accompagné d'autres saveurs ou senteurs. Néanmoins, je ne ferai pas de ce thé une consommation courante, du fait de son prix dissuasif ( même si le comptoir Terre de Chine le vend à partir de 25 grammes, ce qui permet à tous de le goûter ) et de son manque d'autres saveurs. Cela n'en fait certes pas un thé complexe, mais cela en fait peut être un thé d'un mauvais rapport qualité prix au final, même s'il est excellent, à moins que l'on place l'umami au dessus de des deux critères.
La liqueur est d'un jaune très pâle, extrêmement limpide. Sec, c'est la verdure mélangée aux algues, mais sans aspect iodé.
Au nez, c'est assez "plat", au sens où seule la verdure est présente, mélange d'herbe fraîchement coupée et de feuilles vertes.
En bouche, la verdure et l'herbe domine, ainsi qu'une douceur duveteuse, l'umami, clairement identifiable, tant elle finit par estomper le reste déjà peu marqué, et qui, de plus, dure longtemps.
L'infusion est de bonne qualité, essentiellement composée de bourgeons accompagnés d'une première feuille. On trouve également quelques feuilles moyennes entières et encore plus rarement des bourgeons accompagnés de deux feuilles. Enfin, on ne trouvera quasiment pas de brisures.
Ce thé est sans conteste très fin et ceux qui se demandent ce que peut bien être l'umami trouveront une belle illustration avec celui-ci, tant l'umami est peu accompagné d'autres saveurs ou senteurs. Néanmoins, je ne ferai pas de ce thé une consommation courante, du fait de son prix dissuasif ( même si le comptoir Terre de Chine le vend à partir de 25 grammes, ce qui permet à tous de le goûter ) et de son manque d'autres saveurs. Cela n'en fait certes pas un thé complexe, mais cela en fait peut être un thé d'un mauvais rapport qualité prix au final, même s'il est excellent, à moins que l'on place l'umami au dessus de des deux critères.
15 commentaires:
C'est étrange, mais d'après la photo, les feuilles sèches ne ressemblent pas tellement à du Long Jing traditionnel... "Terre de Chine" ont-ils donné des renseignements à ce propos?
De plus, je suis aussi étonnée par la description du goût qui semble assez éloigné des saveurs classiques de ce cru. C'est comme s'il manquait quelque chose.
Merci pour cet article, qui soulève, pour ma part, quelques questionnements à propos de ce thé. Et c'est vraiment très intéressant.
En effet, les feuilles sèches ne ressemblent pas à un Long Jing "traditionnel" ; les feuilles sont moins aplaties, plus fines et moins "regroupées", au sens ou les feuilles sont beaucoup plus détachées les unes des autres. Il semble ainsi que le processus de manufacturation est différent du "commun".
Pour les saveurs, c'est en effet très différent. Je ne dirais pas qu'il manque quelque chose, je dirais plutôt que tout est organisé différemment et que les intensités sont tellement différentes que tout en est bouleversé.
C'est vrai que c'est visuellement assez différent d'un Long Jing traditionnel tel que je l'ai rencontré. Pour info, quelques photos de mon Long Jing grand cru de Master Luo (Postcard Teas) :
http://a4.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc7/s720x720/483385_180381972094384_255214923_n.jpg
http://a8.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/s720x720/539233_180381338761114_1179309392_n.jpg
http://a3.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc7/s720x720/425051_181497211982860_199400707_n.jpg
Umami dans un Long Jing ? C'est normal ? Je pose la question franchement car je n'y connais que très peu de choses en thé vert chinois.
Aucune idée, c'est bien la première fois que je vois cela. Quoi qu'il en soit, les feuilles sont moins aplaties, un peu roulées sur elles-mêmes, mais pas totalement ... et elles sont surtout plus vertes ...
J'ai déjà entendu dire que au lieu du flétrissage au Wok, cela se faisait parfois de faire un flétrissage à la vapeur mais je n'ai jamais vu de Long Jing clairement manufacturé de cette dernière façon ... donc, je ne saurais dire ... maintenant, c'est vrai qu'il semble que les feuilles se soient roulées sur elles-mêmes, qu'elles sont restées presque uniformément bien vertes et qu'il n'y a pas cette petite pointe de grillé caractéristique et habituelle.
J'espère que je pourrais retourner chez Terre de Chine avant une éternité pour pouvoir poser des questions en ce sens ...
Je suis tentée de dire, que cela ressemble à un très joli thé vert chinois, mais pas a du Long Jing. La méthode de fabrication traditionnelle au wok (avec un passage à 80°C, puis à 100°C) donne des feuilles vraiment plates.
Je reste perplexe parce que le terroir et la fabrication développent des saveurs vraiment uniques et typiques qu'on devrait retrouver à la tasse. Si ce n'est pas le cas, il y a un souci.
J'espère aussi que tu pourras avoir des nouvelles de la part de Terre de Chine.
Comme je le disais, on les retrouve ... très très estompées par cette douceur duveteuse, mais elle sont là ...
J'espère pouvoir faire un tour chez Terre de Chine prochainement, mais malheureusement, je ne suis pas maître de mon emploi du temps ces derniers temps ... et je en sais donc pas quand cela pourra se faire ... mais je laisserai un commentaire ici dès que possible ... maintenant, si quelqu'un d'autre y fait un saut, qu'il n'hésite pas à éclairer notre lanterne !
Sinon, Francine en parle aussi sur son blog :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/07/aujourdhui-jai-tutoye-les-etoiles.html
et
http://la-theiere-nomade.blogspot.fr/2012/07/pour-prolonger-le-bonheur.html
OK, je vais déjà aller faire un tour du côté de Francine's blog... Merci du tuyau.
Ce thé a piqué ma curiosité. Mais il n'y a pas urgence pour TdeC.
Oui, je ne sais quand je pourrais me rendre chez terre de Chine, pas avant au moins deux semaines je pense ...
très intéressant ton billet et les commentaires. J'ai essayé d'écrire à Terre de Chine, mais pour le moment leur site est inaccessible, je réessayerai prochainement. Bonne soirée, bons thés!
Oui, si tu as des informations, n'hésite pas !
Merci pour cette dégustation intéressante.
Moi aussi je suis perplexe quant à ce "Long Jing" tellement atypique. Ce qui m'étonne aussi c'est que TDC ne mentionne pas l'origine exacte de ce Long Jing (j'ai vu les photos de Francine : sur la boîte, uniquement Zhejiang, c'est vaste !). Et dans ces gammes de prix ce serait bien la moindre des choses.
J'espère que nous en saurons plus rapidement. A suivre donc ... Bon week-end.
Eh oui, la province du Zhejiang, c'est grand ... comme toutes les provinces de Chine d'ailleurs, ou même comme certains terroirs plus précis ... maintenant, je pense que la "solution" du "mystère" réside surtout dans le processus de flétrissage utilisé, qui doit différer du processus habituel et c'est surtout cela qui devrais être mis en avant par Terre de Chine
Le flétrissage ? Il ne donne pas sa forme au thé. Tu veux sûrement parler de la cuisson (séchage). Je suis d'accord, mais même les faux LJ qui ne sont pas cuits au wok ont une forme plate. La caractéristique des LJ -hormis le terroir- est bien cette cuisson au wok en aplatissant les feuilles. Pour moi, un LJ traditionnel ne peut pas subir une fabrication différente.
Oui, j'ai fait un "raccourci", je voulais dire qu'entre le flétrissage et la dessication éventuelle, il ne semble pas y avoir eut le roulage spécifique des Long Jing ...
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