Un "cran" au-dessus du matcha Hatsumukachi de chez Jugetsudo, voici le matcha Enkou, toujours du comptoir Jugetsudo, où il est commercialisé au prix de 50 € les 20 grammes, soit 250 € les 100 grammes ...
Pour parler sans ambages, c'est sans aucun doute le matcha le plus onéreux que j'aie jamais acheté. Il est censé être spécialement destiné au Koicha, habituellement très épais et en conséquence très amer ...j'ai hésité un petit moment avant de l'acheter, mais la curiosité a été la plus forte, et comme l'expérience avec le matcha précédent du même comptoir avait été plus que positive, je me suis donc lancé ... tout en ayant bien conscience que vu la quantité, ce thé ne durerait pas bien longtemps ...
Au nez, la poudre de ce matcha, venant d'Uji près de Kyoto, est très fraiche, avec des arômes très aériens et frais à la fois.
Je commence donc par un Usucha, pour voir s'il y a une différence notable avec mes souvenirs assez récents du Hatsumukashi ...
A mon sens, peu de différence avec le matcha Hatsumukashi, les sensations sont semblables, avec là aussi un côté iodé, peut être un peu moins doux et avec une longueur en bouche peut être un tout petit peu plus amère.
Le chawan nettoyé, je passe donc au Koicha ... pas que je raffole vraiment de cette forme de préparation du matcha habituellement, mais autant pousser le test jusqu'au bout puisque ce matcha est censé être spécialement destiné à cela ...
Un peu d'eau plus tard, voilà une liqueur d'un vert profond, à peine fluide.
C'est là que se révèle le caractère particulier de ce thé ... au vu de sa longueur en bouche je pensais que le rendu serait vraiment beaucoup plus amer, mais ce n'est pas le cas et l'amertume de ce Koicha est à peine supérieure à l'amertume de la préparation en Usucha ... les sensations procurées sont par contre plus présentes, plus puissantes, l'aspect de verdeur dominant, mélange de fine iode et de chlorophylle avec des pointes claires d'agrumes amers qui perdurent tous en longueur en bouche sans que cela ne devienne jamais écœurant tant l'équilibre et la gradation initiale des saveurs est en complexité et va ensuite en s’estompant subtilement.
Au final, si ce matcha est destiné à être consommé en Usucha, autant se reporter vers le matcha Hatsumukashi, moins onéreux, à moins de chercher une légère pointe d'amertume supplémentaire, ce que ne justifie pas, à mon sens, la différence de prix.
Mais les adeptes du Koicha trouveront sans nul doute leur bonheur dans cette expérience peu commune, et dans ce cas là, l'expérience s'inscrit dans les superlatifs ... l'acquisition de ce matcha des plus onéreux permettra de faire l'expérience d'un mode de consommation rare et relativement peu usité.
Au nez, la poudre de ce matcha, venant d'Uji près de Kyoto, est très fraiche, avec des arômes très aériens et frais à la fois.
Je commence donc par un Usucha, pour voir s'il y a une différence notable avec mes souvenirs assez récents du Hatsumukashi ...
A mon sens, peu de différence avec le matcha Hatsumukashi, les sensations sont semblables, avec là aussi un côté iodé, peut être un peu moins doux et avec une longueur en bouche peut être un tout petit peu plus amère.
Le chawan nettoyé, je passe donc au Koicha ... pas que je raffole vraiment de cette forme de préparation du matcha habituellement, mais autant pousser le test jusqu'au bout puisque ce matcha est censé être spécialement destiné à cela ...
Un peu d'eau plus tard, voilà une liqueur d'un vert profond, à peine fluide.
C'est là que se révèle le caractère particulier de ce thé ... au vu de sa longueur en bouche je pensais que le rendu serait vraiment beaucoup plus amer, mais ce n'est pas le cas et l'amertume de ce Koicha est à peine supérieure à l'amertume de la préparation en Usucha ... les sensations procurées sont par contre plus présentes, plus puissantes, l'aspect de verdeur dominant, mélange de fine iode et de chlorophylle avec des pointes claires d'agrumes amers qui perdurent tous en longueur en bouche sans que cela ne devienne jamais écœurant tant l'équilibre et la gradation initiale des saveurs est en complexité et va ensuite en s’estompant subtilement.
Au final, si ce matcha est destiné à être consommé en Usucha, autant se reporter vers le matcha Hatsumukashi, moins onéreux, à moins de chercher une légère pointe d'amertume supplémentaire, ce que ne justifie pas, à mon sens, la différence de prix.
Mais les adeptes du Koicha trouveront sans nul doute leur bonheur dans cette expérience peu commune, et dans ce cas là, l'expérience s'inscrit dans les superlatifs ... l'acquisition de ce matcha des plus onéreux permettra de faire l'expérience d'un mode de consommation rare et relativement peu usité.
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