Je publie aujourd'hui un article en chantier depuis un long, très long moment, car ce chantier est à la mesure de ce musée à la taille exceptionnelle, à savoir le Musée des Arts Asiatiques Guimet, sis au numéro 6 de la place d'Iéna, qui est la plus grande collection d'art asiatique située hors d'Asie.
Même si je passerai rapidement sur les collections leur ampleur et leur qualité mérite au moins une présentation succincte :
Au rez-de-chaussée, on entre par les collections consacrées à l'art Khmer grâce à une collection incomparable couvrant toutes les évolutions de cet art et présentant notamment des sculptures monumentales rivalisant avec l'entrée du musée elle-même.
Mais le rez-de-chaussée comprend également des œuvres du Champa ( Vietnam indianisé ), du Vietnam sinisé ( permettant ainsi de voir aussi le syncrétisme qui découle de la rencontre des deux influences ), ainsi que sur ceux de la Birmanie, de la Thaïlande, de l’Indonésie, et du Laos.
Au premier étage, s'ouvre la première partie de la vaste collection chinoise, qui comprend en tout près de 20000 objets, des origines de l'art chinois jusqu'au XXème siècle, couvrant ainsi une période qui s'étale sur près de 7000 ans. Le premier étage est ainsi consacré aux bronzes rituels et aux terres cuites funéraires ainsi qu'à quelques exemples de sculptures.
La muséographie permet ensuite de faire un lien avec les collections Afghano-Pakistanaises de l'ancien royaume du Gandhara tout en passant par l'Asie centrale et la Route de la Soie. Là encore, le syncrétisme issu de la rencontre entre l'art grec et l'art bouddhique se voit clairement pour qui sait regarder.
On trouvera encore à cet étage la collection consacrée aux arts religieux de l'Himalaya ainsi que l'espace dédié à la collection Riboud, consacrée en particulier aux textiles indiens anciens.
Mais c'est surtout le deuxième étage qui retiendra le plus mon attention, avec les collections japonaises, coréennes et la deuxième partie de la collection chinoise.
La collection japonaise comprend divers objets en laque, ainsi que des masques du théâtre No et de Gigaku, des sculptures religieuses et des Haniwa.
La collection coréenne, quant à elle, comporte divers vases, sculptures et peintures, en grande majorité de l'époque Choson.
Enfin, la section chinoise présente du mobilier de l'époque Ming et des objets de lettrés et s'étend même jusqu'au troisième étage du fait de son ampleur.
Mais surtout, le deuxième et le troisième étage présentent, dans le cadre des collections japonaises et chinoises, un choix de céramiques de toutes époques, si vaste et si riche qu'il fera l'objet d'un article à part entière.
Au premier étage, s'ouvre la première partie de la vaste collection chinoise, qui comprend en tout près de 20000 objets, des origines de l'art chinois jusqu'au XXème siècle, couvrant ainsi une période qui s'étale sur près de 7000 ans. Le premier étage est ainsi consacré aux bronzes rituels et aux terres cuites funéraires ainsi qu'à quelques exemples de sculptures.
La muséographie permet ensuite de faire un lien avec les collections Afghano-Pakistanaises de l'ancien royaume du Gandhara tout en passant par l'Asie centrale et la Route de la Soie. Là encore, le syncrétisme issu de la rencontre entre l'art grec et l'art bouddhique se voit clairement pour qui sait regarder.
On trouvera encore à cet étage la collection consacrée aux arts religieux de l'Himalaya ainsi que l'espace dédié à la collection Riboud, consacrée en particulier aux textiles indiens anciens.
Mais c'est surtout le deuxième étage qui retiendra le plus mon attention, avec les collections japonaises, coréennes et la deuxième partie de la collection chinoise.
La collection japonaise comprend divers objets en laque, ainsi que des masques du théâtre No et de Gigaku, des sculptures religieuses et des Haniwa.
La collection coréenne, quant à elle, comporte divers vases, sculptures et peintures, en grande majorité de l'époque Choson.
Enfin, la section chinoise présente du mobilier de l'époque Ming et des objets de lettrés et s'étend même jusqu'au troisième étage du fait de son ampleur.
Mais surtout, le deuxième et le troisième étage présentent, dans le cadre des collections japonaises et chinoises, un choix de céramiques de toutes époques, si vaste et si riche qu'il fera l'objet d'un article à part entière.