J'avais évoqué il y a quelque temps une exposition au musée Cernuschi, intitulée " Rêves de laque, le Japon de Shibata Zeshin " ; exposition fondée sur la collection Catherine et Thomas Edson du San Antonio Museum of Art et qui prend fin le 15 juillet.
Ayant enfin eu le loisir de m'y rendre, c'est-à-dire une bonne et longue après-midi libre, je peux en parler plus avant et vous exhorter à vous y rendre avant sa fin prochaine.
Comme souvent au musée Cernuschi, la muséographie est quasi parfaite et très agréable, participant sans conteste à la mise en valeur des pièces présentées. Certaines surprennent par leur taille, comme le Jubako ci-dessus ou comme le Ryoshibako présenté dans mon article précédent.
Pas d'objets du thé dans cette exposition, du moins pas directement, car on en trouve dans l'iconographie, ainsi que de façon détournée, comme pour une blague à tabac en bois laqué, reprenant la forme d'un Chaire.
D'une façon générale, certains objets sont caractéristiques des thèmes iconographiques japonais, comme le vol de pluviers ou le faucon se regardant dans une cascade, mais la maîtrise de Shibata Zeshin est grande et la finesse des traits surprenante. On comprend facilement la renommée de cet artiste de l'ère Meiji de son vivant même et l'engouement qu'il a pu susciter alors.
Comme souvent dans les expositions temporaires, les prises de vues ne sont pas autorisées, et les clichés de cet articles sont donc ces clichés sont © San Antonio Museum of Art / John Deane pour le premier et © San Antonio Museum of Art /Peggy Tenison pour les deux suivants.
Au final, je ne peux encore qu'exhorter ceux qui le pourront à profiter de cette exposition de qualité présentant des objets rarement exposés du fait des conditions de conservation particulières des objets en laque.
Pas d'objets du thé dans cette exposition, du moins pas directement, car on en trouve dans l'iconographie, ainsi que de façon détournée, comme pour une blague à tabac en bois laqué, reprenant la forme d'un Chaire.
D'une façon générale, certains objets sont caractéristiques des thèmes iconographiques japonais, comme le vol de pluviers ou le faucon se regardant dans une cascade, mais la maîtrise de Shibata Zeshin est grande et la finesse des traits surprenante. On comprend facilement la renommée de cet artiste de l'ère Meiji de son vivant même et l'engouement qu'il a pu susciter alors.
Comme souvent dans les expositions temporaires, les prises de vues ne sont pas autorisées, et les clichés de cet articles sont donc ces clichés sont © San Antonio Museum of Art / John Deane pour le premier et © San Antonio Museum of Art /Peggy Tenison pour les deux suivants.
Au final, je ne peux encore qu'exhorter ceux qui le pourront à profiter de cette exposition de qualité présentant des objets rarement exposés du fait des conditions de conservation particulières des objets en laque.
2 commentaires:
La fragilité des pièces, certes...Mais un tout petit peu plus de lumière sur les laques noirs, bruns ou gris foncé aurait-il été si dommageable ? Car c'est dans les détails que l'on voit "la patte" de l'artiste
En tout cas belle expo qui termine la saison en beauté !
Le problème est, justement qu'une lumière trop vive participe à la décomposition de la laque naturelle, qui commence tout d'abord par se ternir puis par craqueler !
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