Depuis le 21 janvier, et jusqu'au 20 juillet de cette année, se tient au Musée National de Céramique à Sèvres une exposition mettant en avant les œuvres coréennes conservées dans ce musée ainsi que de nombreux prêts d'autres institutions, dont le musée Guimet et le Musée Saint-Loup de Troyes.
L'originalité de cette exposition, somme toute assez courte, mais très riche, repose sur le fait qu'elle retrace la découverte de la céramique coréenne par les européens au XIXème siècle au travers du parcours de Victor Collin de Plancy, premier ambassadeur de France en Corée, véritable fondateur du socle des collections de céramiques coréennes du Musée de Sèvres et du Musée Guimet.
On pourrait ainsi inscrire cette exposition, certes beaucoup plus modeste, dans la droite ligne de l'exposition consacrée au Cambodge et au rôle de Louis Delaporte qui s'était tenue au Musée Guimet. En effet, elle participe du même mouvement d’appréciation à sa juste hauteur des actions de quelques précurseurs sans qui les collections nationales ne seraient pas aussi étoffées.
Le tour de l'exposition sera donc assez rapidement fait, malgré une organisation relativement dynamique, avec des documents projetés et des documents sonores venant compléter les cartels décrivant les objets. N'oublions pas non plus le rôle important joué par la céramique coréenne sur celle du Japon mais aussi sur celle de Chine.
Mais cette exposition permet avant tout de pouvoir admirer des objets habituellement rangés dans les réserves et qui sont exposés pour la première fois ; elle est aussi l'occasion de se pencher un peu plus sur la céramique coréenne, dont les formes ont perduré au cours de la longue époque Choson (1392-1910) dans le "royaume ermite", autre nom désignant le pays du Matin calme à cause de son repli sur lui-même et de son ouverture tardive au monde, relativement forcée comme d'autres alors.
On pourrait ainsi inscrire cette exposition, certes beaucoup plus modeste, dans la droite ligne de l'exposition consacrée au Cambodge et au rôle de Louis Delaporte qui s'était tenue au Musée Guimet. En effet, elle participe du même mouvement d’appréciation à sa juste hauteur des actions de quelques précurseurs sans qui les collections nationales ne seraient pas aussi étoffées.
Le tour de l'exposition sera donc assez rapidement fait, malgré une organisation relativement dynamique, avec des documents projetés et des documents sonores venant compléter les cartels décrivant les objets. N'oublions pas non plus le rôle important joué par la céramique coréenne sur celle du Japon mais aussi sur celle de Chine.
Mais cette exposition permet avant tout de pouvoir admirer des objets habituellement rangés dans les réserves et qui sont exposés pour la première fois ; elle est aussi l'occasion de se pencher un peu plus sur la céramique coréenne, dont les formes ont perduré au cours de la longue époque Choson (1392-1910) dans le "royaume ermite", autre nom désignant le pays du Matin calme à cause de son repli sur lui-même et de son ouverture tardive au monde, relativement forcée comme d'autres alors.
Jarre au dragon, Corée, XVIIIe siècle. Une des pièce maitresse léguée au Musée de Sèvres par Victor Collin de Plancy. Photographie © Sèvres – Cité de la céramique / RMN (Martine Beck-Coppola) |
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