DemysTEAfication

4 janvier 2015

Master Xu's Ancient Shui Xian " Postcard Teas "

porcelaine chinoise 18ème siècle

Ce thé est commercialisé par Postcard Teas au prix de 18,45 £ les 20 grammes soit 117,80 € les 100 grammes. Il s'agit d'un Wulong récolté sur le Mont Wuyi, près de la " Caverne du rideau d'eau ". Ce thé est issu de quatre arbres de plus de 100 ans et la production annuelle se limite à 5 à 7 kilogrammes récoltés au début de l'été. On pourra rajouter que nous avons là un thé moyennement à fortement torréfié.

Kaneta Masanao
 
La liqueur est d'un beau orange-roux avec quelques reflets rouges. L'ensemble est d'une limpidité parfaite et aucun débris ne vient choir dans le pichet.

Kaneta Masanao

Bien que ce thé ait été légèrement rôti au charbon pendant plusieurs heures, cela ne se ressent pas, et aucune fumée malvenue et le tout sans aucune amertume. Rien ne vient donc troubler un léger arôme de fleurs pourtant capiteuses, parfaitement étagé et balancé. La longueur en bouche est dans les mêmes tons et s'estompe graduellement.

thé et céramique

L'infusion est assez belle, sans miettes ou poussières, avec de grands morceaux de feuilles de couleur uniforme.

thé oolong thé wulong

Nous avons donc ici un thé très bien charpenté, tout en équilibre et de longue tenue. Ce n'est certes pas le thé le plus expressif de la gamme des Wulong de Postcard Teas, mais il c'est l'exemple parfait d'un thé à l'équilibre parfait.

2 janvier 2015

Chine impériale.Splendeurs de la dynastie Qing ( 1644 - 1911 )

exposition chine impériale fondation Baur
Habit militaire de parade de l’empereur Qianlong. Dynastie Qing, règne de Qianlong (1736-1795). Photographie © Musée de l’Armée /RMN

Plus qu'un week-end pour profiter de l'exposition "Chine impériale.Splendeurs de la dynastie Qing ( 1644 - 1911 ) " à la Fondation Baur à Genève. Cette exposition, débutée le 2 octobre 2014, se termine en effet le 4 janvier de cette année.

exposition chine impériale splendeurs de la dynastie Qing
Vase, verre soufflé blanc opaque doublé de rouge-rosé, période et marque Qianlong (1736-1795). Photographie © Les Arts décoratifs
 
Organisée dans le cadre du cinquantenaire de la Fondation, cette exposition propose un parcours dans la Chine Impériale des Qing notamment par des prêts du Musée Guimet, du Musée du Quai Branly, des Arts Décoratifs de Paris, du Château de Fontainebleau, du Musée de l'Armée à Paris, du Victoria & Albert Museum, de la Bibliothèque Nationale de France et de la Bibliothèque de Genève et d'un collectionneur privé resté anonyme.

exposition chine impériale fondation Baur
Vase d’autel Xing tripode à décor archaïsant pour l’autel de la Terre. Biscuit monochrome, émail jaune, décor incisé, en relief. Manufacture de Jingdezhen. Photographie © MNAAG / RMN
 
Après avoir fait un point autour de l'établissement de l'Empire par Kangxi, la visite est axée sur le pouvoir et les rites impériaux qui soutiennent et fondent le pouvoir impérial. N'oublions pas en effet que l'empereur est un relais entre le ciel et ses sujets et le reste tant que tout se passe bien et que les augures ne lui sont pas défavorables.

antiquités chinoises
Rouleau des antiquités Guwan tu. Dynastie Qing, règne de Yongzheng (1723-1735), 1729. Photographie © Victoria & Albert Museum
 
La suite de l'exposition est consacrée aux conquêtes impériales sous les Qing puis se poursuit et se termine avec la présentation des collections impériales, l'empereur étant un amateur d'art sous toutes ses formes, dans la plus pure tradition des Lettrés.

Fondation Baur genève
Verseuse Yi. Émaux cloisonnés sur cuivre, première moitié du XVIIIe siècle. Photographie © Les Arts décoratifs

1 janvier 2015

Le Japon au Fil des Saisons

exposition musée cernuschi

Plus qu'une dizaine de jours pour se rendre à l'exposition " Le Japon au fil des saisons " qui se tient depuis le 19 septembre au Musée Cernuschi et qui se clôturera le 11 janvier 2015. Cette exposition présente la collection Robert et Betsy Feinberg, composée de peintures du XVIIIème et XIXème siècle, centrée sur les courants Nanga, Rinpa et Nihonga.

paravent japonais
Sakai Hoitsu (1761-1828), La Sente au lierre du Mont Utsu, Paravent à deux feuilles. Photographie © Musée Cernuschi / Harvard Art Museums / Robert S. et Betsy Feinberg

On y voit en particulier des œuvres de grands noms de la peinture japonaise comme Ike no Taiga (1723-1776), Tani Buncho (1763-1840), Maruyama Okyo (1733-1795) ou encore Sakai Hoitsu (1761-1828).

exposition Le Japon au Fil des Saisons
Suzuki Shonen (1849-1918), Lune dans les nuages, rouleau vertical (kakemono). Photographie © Musée Cernuschi

Comme toujours, voici une occasion peu commune d'admirer de grandes œuvres de la peinture japonaise, de différents courants et de grands maîtres ayant marqué l'histoire de l'art de la peinture nippone.

paravent à 6 feuilles peinture japonaise
Tawaraya Sori (actif vers 1764-1780), Érables en automne, paravent à six feuilles. Photographie © Musée Cernuschi / Harvard Art Museums / Robert S. et Betsy Feinberg

31 décembre 2014

La Carpe

le symbole de la carpe

Animal étonnant, la Carpe est avant tout un symbole, assez simple à saisir, de persévérance. Par homophonie elle est rattachée, en Chine, aux termes de "puissance" et de "force". Le fait de la représenter en train de remonter le courant signifie également, toujours par homophonie, "rejoindre la cour", donc rejoindre les honneurs impériaux et donc réussir les examens impériaux ... dès lors,la carpe et ses efforts représente donc un symbole d’ascension sociale par la réussite aux examens.

Toujours dans le cadre d'une symbolique attachée aux Lettrés, l'iconographie de la carpe représentée courbée, sautant au-dessus des flots et surmontée d'éclairs, renvoie à la légende de la carpe qui se transforme en Dragon ... là encore, cela symbolise la réussite aux concours impériaux. La carpe est aussi un symbole de longévité, qui est représentée, comme pour le Dragon, par deux moustaches / barbillons.

la carpe qui se transforme en dragon

La carpe commune est également associée à un commerce florissant, car son nom signifie, par homophonie là encore, "profit" ou "bénéfice" ... elle représente alors la réussite des efforts, un travail récompensé. Une carpe noire désigne, elle, et toujours par jeu homophonique, les termes "intégrité" et "honnêteté. Enfin, une carpe argentée est associée à la pureté, là encore par homophonie.

Offrir une carpe est donc un vœu de réussite et les Lettrés aimeront également avoir cet animal dans les bassins de leurs jardins, toujours pour les valeurs qu'elle représente et qu'un fonctionnaire impérial doit mettre en avant.

30 décembre 2014

Thé de Yamé " Theodor "

sencha

Toujours attelé au peaufinage et à la publication de mes nombreux brouillons ( bonne résolution pour l'année à venir : essayer de les écluser, mais çà risque d'être dur ), voici celui d'un échantillon qui m'a été donné par quelqu'un ne buvant que du thé parfumé et qui a pensé à moi lors de ses achats ...

Il s'agit d'un thé de la Maison Theodor, le thé de Yamé, cultivé dans le préfecture de Fukuoka et affiché au prix de 17,50 € les 100 grammes. Sous sa forme sèche, çà sent la verdure fraiche à plein nez, ce qui est plutôt bon signe.

La liqueur est d'un beau jaune très trouble, mais ce thé comporte visiblement beaucoup de petits débris, trop petits pour le filtre du Hohin pourtant assez fin ...

sencha

thé et céramique

En bouche, c'est l'herbe fraiche qui domine, accompagnée d'un peu de sucre blanc ... le tout est coiffé d'une forte amertume qui vient sans nul doute du grand nombre de débris et poussières dans ce thé.

L'infusion est fortement hachée et assez belle, même si les morceaux de feuilles sont relativement plus petits que d'autres thés de la même famille. Les micros débris enfin sont encore très nombreux même lorsque ce n'est plus que de "l'eau de thé" qui sort du Hohin et que ce thé est épuisé.

sencha

sencha

Au final, nous avons là un thé assez simple, sans grande envergure, mais pas non plus mauvais malgré son amertume de tous les instants. Par contre, son rapport qualité / prix est assez mauvais, et l'on trouvera sans aucun problème des thés largement supérieurs et à des prix semblables ou inférieurs.

29 décembre 2014

Genmaicha " Ujien Co Ltd "

porcelaine chinoise ancienne

Voici un Genmaicha reçu comme cadeau il y a quelques temps et dont je ne connais donc pas le prix. Commercialisé par la firme Ujien, ce type de petit conditionnement est un cadeau type japonais, avec son bel emballage ...

boite papier washi japon

La liqueur est assez trouble, d'un jaune bien prononcé, et semble assez "grasse" ...

thé et céramique

hohin bizen

Sans surprise, le goût de riz soufflé est bien présent, venant adoucir le goût herbeux de l'ensemble qui se termine sur une longueur en bouche assez faible de pain grillé beurré. Le tout est relativement " consistant " et sans aucune amertume.

L'infusion semble de prime abord presque entièrement composée de grains de riz soufflés mais ce n'est qu'une impression et les feuilles de Bancha en forment la plus grande part.

thé et céramique

Au final, ce Genmaicha est assez largement dominé par le goût de riz soufflé et grillé tout en présentant certaines caractéristiques des thés verts japonais, mais cela reste plutôt un thé d'accompagnement pour un repas qu'un thé à boire seul.

28 décembre 2014

Tie Guan Yin " Palais des Thés "

thés et céramiques

Vendu au prix de 6,50 € au Palais des Thés, ce thé n'est clairement pas cher pour un Wulong ... c'est même clairement très abordable, voire donné ... mais c'est bien là son seul mérite ... On voit clairement qu'il s'agit d'une oxydation légère à 15 - 20 % bien que le site du Palais des Thés annonce une " fermentation intermédiaire " à " 40 % " ...

La liqueur est d'un jaune orangé assez beau mais un peu trouble. Au nez, ce sont des fleurs un peu sucrées qui viennent, mais assez faibles.

gaiwan ou zhong en porcelaine de chine

En bouche, c'est assez inexpressif avec une fine astringence légèrement fleurie, couverte de suite par un reste de fumée de charbon de bois, signe d'un séchage mal maîtrisé ou d'une torréfaction ratée ... et cela ressent d'ailleurs, avec une longueur en bouche de bord de boulevard périphérique ou, au choix, d'autoroute ... et il  faut attendre un long moment dans cette longueur en bouche avant de retrouver une faible parfum à nouveau légèrement fleuri.

céramique et thé

thé et céramique

L'infusion présente des feuilles d'assez bonne qualité, parfois un peu "crénelées" mais relativement bien entières malgré la présence de quelques demi-feuilles. La cueillette semble de plus avoir été assez bien réalisée, les feuilles ayant presque toutes une taille similaire. Mais il y a tout de même un problème avec la présence d'une fine poussière noirâtre au fond du pichet ou sur le couvercle du gaiwan ...

gaiwan ou zhong

On a là un thé d'assez bonne facture mais qui ne tient pas la route, avec un goût de charbon de bois trop prononcé qui vient submerger des arômes déjà trop faibles malgré une longueur en bouche surprenante au vu de ce qui précède. Ici, c'est donc clairement le processus de fabrication qui semble avoir ruiné ce thé et son rapport qualité / prix qui est à mettre finalement aux oubliettes ...

26 décembre 2014

Le Rat - La Souris

thé et céramique

Animaux avant tout considérés comme nuisible dans la culture occidentale et, de fait, craint pour ses déprédations dans toutes les cultures, la souris / le rat n'en ont pas moins un autre visage dans la culture asiatique, où le rat ( ou la souris, l'écureuil ou le toupaye, car ils sont tous les quatre assimilés et considérés comme faisant partie du même groupe ) n'est pas seulement qu'un des signe astrologique du zodiaque chinois.

kyo yaki céramique de kyoto

En effet, le symbole de la souris ou du rat est avant tout un vœu de nombreuse descendance, ces rongeurs se reproduisant rapidement et en quantité. Ils peuvent également être un signe d'abondance et sont donc parfois associés à Daikokuten qui porte un maillet en bois porte-bonheur ( qui représente la richesse obtenue par l'effort ) et des sacs de riz symbole de richesse et d'abondance, ou sont parfois associés au seul au maillet en bois de Daikokuten, dans une sorte de raccourci de ce que représente un des sept Dieu du Bonheur.

Par extension de ces précédentes significations, deux souris / deux rats représentés côte-à-côte prennent une autre signification, celle de l'harmonie conjugale et sont dès lors un vœu de "double bonheur".

porcelaine japonaise d'arita

24 décembre 2014

Collections ...

boites à encens en céramique

Les Kogo et les Futaoki sont certainement les objets les plus anodins, les moins connus et les moins remarqués de la panoplie du Chanoyu ... après tout, ils sont largement cachés aux yeux des invités sous le couvercle du Kama ou sous l'Hishaku, quand ils ne sont pas tout simplement escamotés avant même l'arrivée des invités.

A la différence des Chawan, ils ne jouent donc pas un rôle central mais sont pourtant l'objet d'attentions toutes particulières de la part de ceux qui les ont conçus. Kogo et Futaoki sont en effet un excellent support pour la créativité des potiers japonais, tant sur le plan de la forme et de la recherche esthétique que sur le plan technique avec l'immense gamme de couvertes qu'il est possible d'utiliser.

kogo en raku yaki
Kogo Raku Yaki en forme de coq, symbole de bonheur
kogo en mino yaki
Kogo Mino Yaki en forme de Mizusashi

Qu'il représente un symbole auspicieux comme le coq ou un objet usuel du Chanoyu comme un Mizusashi en passant par des formes plus abstraites, le kogo est l'occasion, pour le potier japonais, d'exprimer son interprétation d'un élément de culture, comme avec l'exemple du lapin / lièvre, qu'il soit relativement stylisé, très réaliste comme celui de Konishi Toko en Bizen Yaki, copie réinterprétée d'une forme ancienne représentant le Lapin dans la Lune ou encore d'une totale fantaisie comme le lapin-gâteau Mochi ci-dessous ...

le lapin dans la lune
De gauche à droite, lapins en : Hagi Yaki, Shigaraki Yaki, Raku Yaki, Kyo Yaki, Hagi Yaki et Bizen Yaki

Les Futaoki relèvent plus ou moins de la même logique, même si la plupart sont tous plus ou moins dérivés d'une même base, celle d'un tronçon de bambou, que certains reprennent même plus ou moins littéralement.  

thé et céramique

Ainsi, si certains Futaoki se "limitent" à reproduire en céramique la forme du bambou de manière, là encore, plus ou moins stylisée, on retrouvera également des formes d'objets courants comme les bobines pour filer, les grelots ou les éventails.

real tea addict
Une forme simple du Futaoki : le tronçon de bambou

On trouve aussi des formes spécifiques développées pour le Chanoyu comme les Futaoki en forme de crabes, en forme de Gotoku ( trépied pour poser une bouilloire sur le feu ), en forme de coquillage, en forme de ronde composée de trois enfants ou encore en forme de personnage penché au-dessus de la margelle d'un puits.

bizen yaki toho kimura pelote à filer japonaise
bizen yaki toho kimura bizen yaki toho kimura

Avec ces deux types d'objets, se rejoignent deux extrêmes : la plus totale simplicité d'une part, car les Kogo les plus simples sont formés d'un coquillage ou d'une pierre et les Futaoki les plus simples sont formés d'un morceau de bambou ou d'un poids à filet en céramique ... et la plus extravagante complication d'autre part, car pour les Kogo et les Futaoki, les seules limites à ce que peut réaliser un potier sont son habileté technique et son imagination ... ainsi, certains potiers poussent même le réalisme à faire des grelots capables de sonner réellement, à l'instar des vrais ...

22 décembre 2014

Exposition Hokusai au Grand Palais - deuxième volet

affiche hokusai grand palais

Depuis le 1er décembre et jusqu'au 18 janvier 2015, se tient le deuxième volet de l'exposition Hokusai au Grand Palais.

peinture format éventail
Katsushika Hokusai (1760 - 1849), Cou coupé - Namakubi zu. Vers la fin de l'ère Bunka (1804-1818). Format éventail (shihon). Photographie © RMN / Collection particulière, Japon.

Une bonne moitié des œuvres a donc été remplacée mais seules quelques œuvres majeures montrent une légère différence entre les deux volets. Donc, à moins d'être particulièrement intéressé par les variations dans l’œuvre de Hokusai ou à moins de ne pas encore avoir vu l'exposition, on pourra se dispenser de faire cette nouvelle visite.

estampe format surimono
Katsushika Hokusai (1760 - 1849), Vendeur de boissons fraîches  - Hiyamizu uri. Ère Kansai, ans V et VI (vers 1793-1794). Format surimono. Photographie © Katsushika Hokusai Museum of Art de Tsuwano.
 
Les admirateurs de l’œuvre de Hokusai ne seront cependant pas déçus, le deuxième volet étant à la hauteur du premier. Cette deuxième partie de l'exposition est également toujours une occasion rare de pouvoir découvrir, en un seul endroit, une telle palette d’œuvres de l'artiste.

série cent contes de fantomes lampe japonaise en papier
Katsushika Hokusai (1760 - 1849), Spectre d'Oiwa-san. Série Cent contes de fantômes - Hyaku Monotogari Oiwa-san.Ère Tempo, vers l'an II ou III (vers 1831-1832), estampe nishiki-e, format chuban. Photographie © Katsushika Hokusai Museum of Art de Tsuwano.

Naturellement, on retrouvera le point culminant pour le grand public qu'est l'estampe " Dans le creux d'une vague au large de Kanagawa ", qui attire toujours autant de monde, et peut être aurait-il fallu la placer ailleurs pour faciliter la circulation ainsi que l'observation d'autres œuvres tout aussi intéressantes de la même série des " Trente-six vues du mont Fuji ", comme " Vent du sud, ciel clair " ...

la grande vague hokusai
Katsushika Hokusai (1760 - 1849), Dans le creux d'une vague au large de Kanagawa. Série Trente-six vues du mont Fuji - Fugaku sanjurokkei Kanagawa oki namiura. Début de l'ère Tempo (vers 1830-1834), estampe nishiki-e, format oban. Photographie © Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles
le fuji rouge hokusai
Katsushika Hokusai (1760 - 1849), Vent du sud, ciel clair. Série Trente-six vues du mont Fuji - Fugaku sanjurokkei Gaifu kaisei. Début de l'ère Tempo (vers 1830-1834), estampe nishiki-e, format oban. Photographie © The British Museum de Londres / RMN - Grand palais / The Trustees of the British Museum.