Encore un Long Jing ? Oui et non, chaque thé étant différent même si ici, il est de la même sorte que le précédent. Ainsi, si je ne pense pas que la comparaison de deux thés de sortes différentes, comme entre un Pu Erh Shu et un Thé blanc par exemple, soit utile, la comparaison entre deux thés de la même sorte, de grade équivalent ou de grade différent, par contre, est pour moi très instructive.
Là encore, il s'agit d'un Long Jing du comptoir Terre de Chine, récolté en avril 2011 et mis en vente au tarif de 10 € les 100 grammes. Pourquoi une telle différence de prix par rapport au premier grade ? Si l'on peux s'interroger en voyant le tarif papier du comptoir, l'ouverture du paquet nous donne immédiatement quelques indices ...
Tout d'abord, l'ouverture du paquet ne laisse pas la place à un assaut de votre nez par une multitude de parfums, c'est le moins que l'on puisse dire. Dans son état sec, une faible odeur de noisette vient au nez, accompagnée par l'herbe sèche. Les feuilles sont plus foncées que celles du premier grade et de nettes différences de teintes entre les différentes feuilles, qui sont aussi plus irrégulières en taille. Il y a également plus de petits morceaux brisés.
La liqueur est assez inexpressive au nez, avec surtout une note herbacée. La couleur de la liqueur, elle, est nettement plus foncée que celle du premier grade, beaucoup plus jaune aussi.
En bouche, c'est également moins riche que pour le premier grade, et sensiblement différent : les algues sont très présentes, accompagnées d'une note beurrée et, dans cette continuité, la liqueur est aussi plus "grasse".
L'infusion montre des morceaux de feuilles plus ou moins grands, des brindilles et quelques bourgeons avec deux feuilles. Mais dans l'ensemble, ce sont surtout des feuilles de taille moyenne, par paire, plus ou moins roulées sur elles et souvent en partie brisées. La cueillette est également visiblement moins fine que pour le premier grade.
Au final, même si ce thé n'est pas désagréable, il n'est largement pas à la hauteur de son "frère" du même comptoir. De la même façon, la différence de prix par rapport au premier grade se comprend aisément pour peu que l'on goûte les deux crus ... la qualité se paie toujours, il est presque illusoire de croire le contraire ...
2 commentaires:
Dis donc, quel rythme effréné dans tes publications !
Enfin je ne me plains pas, tes articles sont toujours agréables à lire et j'aime bien avoir plein de billets de tea-blogs à lire quand je me connecte le matin :)
Mais j'espère que tu ne vas pas t'écrouler à cause de cette cadence stakhanoviste !
Pas de problème camarade, le deuxième plan quinquennal a d'ailleurs prévu une pause !
Par contre, malheureusement, contrairement à Aleksei, le Sovnarkom a refusé de m'adjoindre une vingtaine d'aides pour dépasser mes quotas de production :)
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