Publié en avril 2013 dans le collection Ocora par Radio France, l'enregistrement porte la référence C560246. Interprété par Kakujô Iwasa et Kakuryû Saito, l'enregistrement présente des textes chantés et récités, inspirés par le Dit des Heike qui retrace les combats entre le clan des Heike et le clan des Genji. l'ensemble des pièces sont un chant accompagné au Biwa, luth à 4 ou 5 cordes utilisé avec un plectre qui apparait vers le VIIIème siècle.
Initialement chanté par les joueurs de Biwa aveugles, le chant du Dit des Heike s'est éteint à la restauration Meiji qui a dissous la Confrérie des aveugles par décret, mettant conséquemment fin à une tradition remontant au XIIIème siècle.
L'enregistrement présente donc des pièces composées au XXème siècle qui font partie du répertoire du genre du Satsuma Biwa, qui apparait lui au XVIème siècle au sud de l'île de Kyûshû sous l'impulsion du Daimyô Tadayoshi Shimazu.
L'enregistrement se compose comme suit :
L’œil de l'amateur averti aura remarqué que la dernière pièce ne fait pas partie de l'histoire du Dit des Heike, mais relate un légende postérieure, celle du moine novice aveugle Hôichi ensorcelé par les fantômes du clan des Heike qui l’emmènent chaque soir pour jouer devant leurs tombes. Le supérieur du monastère recouvre alors le corps de Hôichi de textes sacrés pour le rendre invisible au yeux des fantômes, mais oublie de recouvrir ses oreilles ... les cinéphiles auront reconnu ici l'histoire narré dans la troisième partie du film Kwaïdan de Masaki Kobayashi sorti en 1964.
Initialement chanté par les joueurs de Biwa aveugles, le chant du Dit des Heike s'est éteint à la restauration Meiji qui a dissous la Confrérie des aveugles par décret, mettant conséquemment fin à une tradition remontant au XIIIème siècle.
L'enregistrement présente donc des pièces composées au XXème siècle qui font partie du répertoire du genre du Satsuma Biwa, qui apparait lui au XVIème siècle au sud de l'île de Kyûshû sous l'impulsion du Daimyô Tadayoshi Shimazu.
L'enregistrement se compose comme suit :
- Gion shôja ( Temples de Gion ) par Kakujô Iwasa. 05'00''
- Shunkan ( Le moine Shunkan ) par Kakuryû Saito. 15'00''
- Fukuhara ochi ( Evacuation de Fukuhara ) par Kakujô Iwasa. 09'58''
- Kiso no Yoshinaka ( Yoshinaka et Kanehira ) par Kakujô Iwasa et Kakuryû Saito. 19'06''
- Mimikire Hôichi ( Hôichi aux oreilles arrachées ) par Kakujô Iwasa. 19'48''
L’œil de l'amateur averti aura remarqué que la dernière pièce ne fait pas partie de l'histoire du Dit des Heike, mais relate un légende postérieure, celle du moine novice aveugle Hôichi ensorcelé par les fantômes du clan des Heike qui l’emmènent chaque soir pour jouer devant leurs tombes. Le supérieur du monastère recouvre alors le corps de Hôichi de textes sacrés pour le rendre invisible au yeux des fantômes, mais oublie de recouvrir ses oreilles ... les cinéphiles auront reconnu ici l'histoire narré dans la troisième partie du film Kwaïdan de Masaki Kobayashi sorti en 1964.
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