La présente galette pèse ses bons 357 grammes, comme de coutume. Elle est en vente actuellement au Palais des Thés ( qui ces dernières années, vend chaque saison une galette de Pu Erh cuit sous le terme générique de Chi Tse Beeng Cha ) au prix de 16 euros. L'emballage est assez joli, reprenant comme motif une fleur peinte à l'encre, le tout sur un excellent papier très soyeux de la meilleure qualité. Si on s'arrête ici, on a sans nul doute une belle galette, mais à partir de là, les choses se gâtent.
Son odeur est un peu plus plate que celle vendue par le Palais des Thés l'année précédente, et sent un peu la feuille et le sous-bois, mais le tout n'est vraiment pas très expressif.
La compression semble assez forte et l'on distingue immédiatement des morceaux de brindilles assez longs. Les feuilles semblent elles de tailles très variables, avec surtout des petites feuilles. En outre certaines, par endroit, ont l'air cassées. Au moment de détacher les feuilles, la forte compression se confirme et ce sont plutôt des plaques qui cèdent que des feuilles entières.
Après un rinçage éclair, une infusion extrêmement rapide ( moins de 10 secondes ) suivi par une deuxième extrêmement rapide ( 5 secondes ) donnent le même résultat : un brun plus que sombre, de la couleur d'un café serré. Au nez, on sent l'humus ou la terre humide, ainsi que l'orange amère, ce qui reste assez prometteur. En bouche, seule l'humus est présente, sans compromis et jusqu'au bout ... malgré tout, la liqueur est très ronde et il y a même une très légère persistance sucrée.
Pour ce qui est de l'infusion, la description qui en est faite ( je cite : « En infusant, les feuilles se désagrègent progressivement et libèrent leurs arômes » ) explique peut être ce qui s'étale ci-dessous :
A savoir l'absence totale de feuilles entières, grandes ou petites, mais une multitude de brindilles et de petits morceaux. Par contre, cela explique la couleur sombre obtenue dès le départ. Je n'ai pas vu de réelles feuilles dans la théière au cours des infusions, donc je me demande s'il y en a réellement et si toute la galette n'est pas simplement constituée de morceaux et de brindilles qui elles, par contre, ne se désagrègent pas ...
Au final, je dirais que l'emballage est vraiment ce qu'il y a de plus beau dans cette galette, mais que le reste n'est pas vraiment à la hauteur.
Après un rinçage éclair, une infusion extrêmement rapide ( moins de 10 secondes ) suivi par une deuxième extrêmement rapide ( 5 secondes ) donnent le même résultat : un brun plus que sombre, de la couleur d'un café serré. Au nez, on sent l'humus ou la terre humide, ainsi que l'orange amère, ce qui reste assez prometteur. En bouche, seule l'humus est présente, sans compromis et jusqu'au bout ... malgré tout, la liqueur est très ronde et il y a même une très légère persistance sucrée.
Pour ce qui est de l'infusion, la description qui en est faite ( je cite : « En infusant, les feuilles se désagrègent progressivement et libèrent leurs arômes » ) explique peut être ce qui s'étale ci-dessous :
A savoir l'absence totale de feuilles entières, grandes ou petites, mais une multitude de brindilles et de petits morceaux. Par contre, cela explique la couleur sombre obtenue dès le départ. Je n'ai pas vu de réelles feuilles dans la théière au cours des infusions, donc je me demande s'il y en a réellement et si toute la galette n'est pas simplement constituée de morceaux et de brindilles qui elles, par contre, ne se désagrègent pas ...
Au final, je dirais que l'emballage est vraiment ce qu'il y a de plus beau dans cette galette, mais que le reste n'est pas vraiment à la hauteur.
2 commentaires:
Ça décrit bien ce que j'ai, n'ayant pas encore de comparaison je trouvais ça pas trop mal mais après t'avoir lu je suis impatient de recevoir mes nouveaux Shu.
çà ne va pas être vraiment très dur de trouver beaucoup mieux, je te rassure !
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