Voilà un thé surprenant à bien des égards, et la taille de ses feuilles n'est pas la moindre des surprises qu'il apporte. Les feuilles de ce thé semblent en effet démesurées et comme marquées par endroits si elles sont observées de près. Cela est dû à l'étape de pressage manuel sur des claies. Il résulte de la longue manufacturation de ce thé des feuilles tout aussi longues, puisque, dans le présent "échantillon", récolté en avril 2011, chaque brin fait entre 8 et 10 cm :
Les Tai Ping Hou Kui de bonne qualité présentent des feuilles entières et pointues. En outre, les brins doivent être composés du bourgeons et de deux feuilles, feuilles et bourgeons étant presque de la même taille. Tout cela est bien le cas avec ce thé provenant du comptoir Terre de Chine, où il est vendu au prix de 42 € / 100 grammes.
Les Tai Ping Hou Kui de bonne qualité présentent des feuilles entières et pointues. En outre, les brins doivent être composés du bourgeons et de deux feuilles, feuilles et bourgeons étant presque de la même taille. Tout cela est bien le cas avec ce thé provenant du comptoir Terre de Chine, où il est vendu au prix de 42 € / 100 grammes.
Il est assez incommode de faire rentrer les feuilles dans la théière, du moins si on ne cherche pas à les casser. Cependant, l'opération se fait sans trop de casse, si l'on veux bien prendre le temps nécessaire à sa réalisation. Chaque brin, bien qu'il soit sec, garde en effet une certaine souplesse due à son pressage.
Ce thé dégage, sec, une odeur complexe où se mêlent les algues, l'air marin, l'iode, la verdure et l'herbe coupée en train de sécher.
La liqueur, elle, est d'un jaune très clair et dégage une odeur d'herbe et de feuilles vertes.
En bouche, c'est l'arrivée immédiate de l'herbe coupée, des épinards puis des algues mais sans qu'il y ait réellement l'aspect iodé qui accompagne en général cette sensation. Le tout reste très léger et tout aussi complexe que son odeur sèche le laisser présager.
L'infusion présente des feuilles bien entières et même restées en brin pour la plupart. La longue manufacturation de ce thé apparaît encore ici, et il est fréquent de voir la base d'une feuille restée ronde rattachée à un rameau totalement aplati.
Un thé hors normes donc, extrêmement complexe à bien des égards, mais qui devrait être infusé dans une théière aux formes spécifiques : assez fine et faite en hauteur pour pouvoir y insérer les feuilles de tout leur long.
3 commentaires:
Miam miam, le Tai Ping Hou Kui est un de mes thés verts chinois préférés...
Je n'ai jamais essayé de l'infuser en théière, j'ai toujours procédé avec un gaiwan, et j'ai fait quelques essais également dans un grand verre.
Par contre je suis assez surpris de ton compte-rendu : dans mes souvenirs le TPHK ne donne pas vraiment (ou en tout cas pas uniquement) dans l'épinard ni les algues... j'y avais trouvé du fruit et des fleurs aussi.
Quoi qu'il en soit, tu m'as donné envie avec ton article, moi qui suis enrhumé au dernier degré et condamné à l'infusion de thym depuis 2 jours...
Haaa... le Tai Ping Hou Kui... un de mes thés préférés aussi :)
j'en ai également acheté lors de mon dernier passage chez Terre de Chine et il est vrai que les feuilles sont incroyablement longues. Toute la beauté réside dans cette apparente fragilité et dans le motif imprimé lors de la manufacture. Comme Sébastien, j'y trouve aussi des notes fleuries et fruits à coque avec ce végétal frais très présent bien sûr, mais le tout dans un bel équilibre...
un thé à découvrir !
Peut être qu'avec une infusion un peu plus légère, j'aurais mieux ressenti le côté floral que je trouvais trop absent pour être cité. Maintenant, avril 2011, cela commence à faire un peu loin, même si le tout est soigneusement conservé, en boutique puis chez moi, à l'abri de l'air et de la lumière ... ceci explique peut être cela ...
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