Cela fait joli, cela fait raffiné et ajoute une petite touche de "je ne sais quoi" à votre théière ... je parle bien sûr de ce petit morceau de ficelle tressée reliant le couvercle à l'anse de votre théière.
Au premier abord, il n'y a que des avantages : le couvercle ne risque pas de choir, on peut même appuyer le doigt sur la ficelle quand on verse pour ne pas se brûler, ..., bref, que des avantages ...
... sauf qu'une fois la théière vide et qu'il faut remettre de l'eau, le bouton est plus malaisé à saisir, la ficelle trop courte gêne la trajectoire de sortie du couvercle et oblige a tenir celui-ci plus longtemps que nécessaire. Cela n'est rien, me direz-vous, et en effet, cela pourrait paraître anodin si la théière ne servait pas à l'infusion de Pu Erh, avec une température d'infusion frôlant le point d'ébullition de cinq petits degrés ... et avec une théière qui conserve un bon moment à l'identique la chaleur emmagasinée, même une fois vide ...
... résultat : on se crâme le bout des doigts ... mais surtout, pas question de lâcher ... car la diabolique ficelle, entraînant un mouvement de rotation du couvercle, concourrait à fracasser celui-ci sur le corps du pot qu'il coiffe ... et il vaut donc mieux sacrifier un peu de son épiderme et résister tant bien que mal à l'envie irrépressible et instinctive de tout lâcher ...
... mais qu'à cela ne tienne, je coupe, pour ma part, cette tresse du diable ...
2 commentaires:
J'ai longtemps hésité avant de couper ce maudit tressage... Mais depuis que l'ai fait ma théière de la Maison des trois thés, n'a plus de blessures de guerres! ( son couvercle avait beaucoup de petits éclats à force de s'entrechoquer avec la théière!)
... Bref à un moment donné il faut le faire!
D'autant plus qu'il faut faire attention quand il y a des éclats, qui traduisent une fragilisation de l'ensemble : ils peuvent être à l'origine de départs de micro-fissurations invisibles à l'oeil et, avec le jeu chaud/froid, cela peut à la longue provoquer une fente.
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