Il y a une quinzaine d'années, le principal problème pour l'amateur de matcha, était de trouver une source d'approvisionnement. ce problème n'est plus aujourd'hui d'actualité, et de multiples sites proposent de vous vendre en ligne la fameuse poudre de thé et parfois même tout le matériel traditionnel, du Chashaku au Chawan en passant par le Chasen, à moins que vous ne recouriez à une méthode de préparation moins orthodoxe. Naturellement, la proximité d'une grande ou d'une très grande agglomération facilitera d'autant mieux l'approvisionnement ...
Non, aujourd'hui, le principal problème est qu'il est difficile, à moins de maîtriser le japonais, de trouver des informations sur le contenu des boites de Matcha, et ce n'est pas les petites étiquettes de "transcription" posées par obligation légale qui nous donnent plus d'indication.
Ainsi, il est plutôt préférable de se fier au packaging de la boite et à son nom éventuel, le matcha étant, d'après ce que j'ai pu comprendre au cours de mes errances, plus une affaire d'importateurs et de marques ( multiples ). Chaque importateur importe en règle général un ou deux types de matcha utilisables pour le consommer battu, toujours conservés dans une boite métallique contenant elle-même un sachet scellé de matcha. Chaque marque ou transformateur ( le matcha étant un thé, en principe un Gyokuro, réduit en poudre sous une meule en pierre ) semble conserver un certain standard de qualité et peut être même un certain goût caractéristique pour chaque produit, ce qui laisse supposer qu'il y doit y avoir des "montages", comme il peut y en avoir dans le Champagne par exemple. Dans les revues à venir, je m'efforcerai donc toujours de proposer un maximum de photographies de l'emballage pour en faciliter l'identification.
Maintenant, en ce qui concerne le goût de cette poudre de thé bien particulière, eh bien le Matcha a avant tout un goût de Matcha ... désolé, je ne vois pas trop comment décrire plus correctement ce thé, il faudra goûter pour vous faire votre propre idée ... car même si chaque matcha à ses propres caractéristiques une fois battu ( plus ou moins "d'épaisseur" et plus ou moins amer, notamment ), les caractéristiques de base sont les mêmes pour tous : au nez une légère odeur de thé vert de type Sencha, donc des algues, mais d'une telle légèreté que l'on se demande si il ne s'agit pas là de l'effet de son imagination. Cette odeur est accompagnée de celle du Matcha ( eh oui ! ). En bouche, cela rappelle aussi un peu les algues, mais sans l'air marin qui les accompagne généralement, par contre, le goût du Matcha est présent, lui ( eh oui, encore ! Lorsque je vous disais que le Matcha à un goût de Matcha, je ne me moquais pas de vous ... ).
Pour finir, et pour régler définitivement la question, j'utiliserai le terme Matcha, plus usité, et pas le terme Maccha. Les deux romanisations de ce mot japonais sont cependant valables :
Matcha : utilisation de la méthode Hepburn pour la romanisation du japonais, inventée vers 1887 par l'américain James Curtis Hepburn. Elle est encore largement utilisée par le plus grand nombre.
Maccha : utilisation de la méthode Kunrei, "inventée" par le Ministère de l'Education Japonais à la fin des années 1930 et considérée comme la norme de romanisation officielle du japonais depuis 1989. Cette norme est censée remplacer la méthode Hepburn dans tous les textes, mais en réalité, la méthode Kunrei n'est que très peu utilisée, même par les japonais eux-mêmes, hormis dans quelques milieux universitaires et dans certaines écoles, les différentes instances gouvernementales japonaises n'utilisant elles-mêmes pas la méthode Kunrei, pourtant instituée par elles !
Pour finir, et pour régler définitivement la question, j'utiliserai le terme Matcha, plus usité, et pas le terme Maccha. Les deux romanisations de ce mot japonais sont cependant valables :
Matcha : utilisation de la méthode Hepburn pour la romanisation du japonais, inventée vers 1887 par l'américain James Curtis Hepburn. Elle est encore largement utilisée par le plus grand nombre.
Maccha : utilisation de la méthode Kunrei, "inventée" par le Ministère de l'Education Japonais à la fin des années 1930 et considérée comme la norme de romanisation officielle du japonais depuis 1989. Cette norme est censée remplacer la méthode Hepburn dans tous les textes, mais en réalité, la méthode Kunrei n'est que très peu utilisée, même par les japonais eux-mêmes, hormis dans quelques milieux universitaires et dans certaines écoles, les différentes instances gouvernementales japonaises n'utilisant elles-mêmes pas la méthode Kunrei, pourtant instituée par elles !
2 commentaires:
Cool, des revues de Matcha ! Personnellement, j'ai d'abord essayé ceux d'O-cha, et maintenant je suis sur ceux d'Ippodo. Mais je débute...
Ces lanternes me disent quelque-chose. Nara ?
Oui, c'est bien Nara !
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