Le néophyte confronté à l'achat de sa première théière de Yixing est souvent taraudé par la même question : " Est-ce que ce que j'envisage d'acheter est de bonne qualité ou non ? " Il est à la fois difficile et facile de répondre à cette question car elle se rattache à la question " Suis-je en train de me faire avoir ou pas ? " ...
... difficile car à partir d'un certain niveau de prix, la qualité de l'exécution fait que l'on rentre dans un monde "d'experts" et que les questions tournent alors plutôt sur le type de terre utilisée, si c'est bien la terre mentionnée qui est effectivement utilisée, sur le fait que l'objet ait été réalisé entièrement à la main ou non et enfin s'il s'agit bien d'une antiquité ou non ... ce ne sera pas le sujet de ce post qui sera déjà bien assez long comme cela ...
... facile en même temps, car il est aisé d'éviter les pièges les plus grossiers, à condition de faire montre de deux sous de jugeote, ce qui permettra d'éliminer un nombre incalculable de théières dites " de Yixing " très bas de gamme ou de fausses théières " de Yixing " ...
Entendons-nous tout de suite, il ne s'agit pas uniquement d'une question de prix ... cela veut dire que l'on trouvera facilement des choses innommables à des tarifs extrêmement élevés. Cela veut aussi dire que l'on peut trouver des théières tout à fait acceptables à des prix raisonnables voire modiques ... encore faut-il avoir ouvert un minimum les yeux et prendre le temps de réfléchir deux secondes ... par "acceptables", je veux désigner des théières qui pourront être utilisées sans poser de problèmes en terme de manipulation et qui ne soulèvent pas de questions plus épineuses ...
En premier lieu, il est une question absolument nécessaire qu'il est essentiel de se poser : " Quel thé vais-je y infuser ? " ... car si une théière de Yixing doit être "idéalement" destinée à l'infusion d'une unique famille de thé - même si cela est peut être discutable, mais c'est un autre sujet - encore faut-il savoir quelle famille de thé y infuser ... et autant être franc, inutile de dépenser des fortunes en théières pour y infuser du Puerh Shu ... par contre, cela sera peut être plus intéressant pour un Wulong de qualité ou un Puerh Sheng ...
Laissez moi tout d'abord vous présenter une de mes premières théières justement achetée, après une longue hésitation et moult réflexion, car peu onéreuse, c'est-à-dire à peu près 40 €, frais de port inclus depuis l'autre bout de la planète ...
Il s'agit d'une théière de Yixing de forme Xishi. Elle n'a rien d'exceptionnel, elle ne transforme pas le thé médiocre en grand cru rare, elle n'est pas l’œuvre d'un grand maître ... elle fait avant tout son travail, comme le ferait un gaiwan ou un zhong en porcelaine, même si je trouve qu'elle a tendance à lisser les arômes de cave humide ... quoi qu'il en soit, pour y préparer des Puerh Shu, c'est bien suffisant ... ce qui fait que son seul vrai avantage est d'être, point commun de toutes les théières, pratique d'usage, et seulement cela.
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Cependant, même à ce prix elle est exempte de nombreux défauts de fabrication qu'il est facile d'éviter ... signes d'une qualité médiocre que je vais maintenant détailler ci-dessous ...
Tout d'abord, cette dernière théière est exempte de traces de moulage visibles, ce qui signifie, alors qu'elle sort bien évidemment d'un moule, qu'il s'agit sans aucun doute d'une production en série et qu'elle n'a donc pas été réalisée " entièrement à la main ", qu'un certain soin lui a tout de même été apporté pour y gommer les traces les plus perceptibles de ce moulage ...
Les traces de moulage se trouvent généralement sur le milieu du corps, cette partie de la théière étant le plus souvent moulée en deux parties. Outre la partie soulignée en rouge ci-dessous, la plus difficile à voir, un œil attentif verra comme un accroc sur le bec ... c'est un autre signe de moulage, plus visible celui-ci ...
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Photographie © Jiangtea Ltd |
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Photographie © Jiangtea Ltd |
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Détail insignifiant me direz-vous ? Pas vraiment ... c'est ici qu'entrent en ligne de compte les processus de fabrication ... car si aucun soin particulier n'est apporté à un objet de la sorte lors de sa fabrication, c'est que l'ouvrier ( car on ne peut plus parler d'artisan ici ) est pressé de produire, étant sans aucun doute payé à façon, c'est-à-dire à la pièce, et n'allant donc pas perdre de l'argent en fignolant plus que nécessaire un produit conçu dès l'origine comme bas de gamme puisque confié à une personne peu qualifiée ... et si l'ouvrier est peu payé pour produire un objet à la chaine, il y a fort à parier que l'entrepreneur qui commande ce type de théière ne sera pas près à payer non plus pour une terre de qualité acceptable ... dès lors, autant infuser son thé dans un pot de fleur, le résultat sera le même et l'objet se trouve facilement dans toute bonne jardinerie pour 4 ou 5 euros ...
On mettra dans cette même catégorie le soin apporté au travail sur la jonction entre le bec et le corps de la théière ainsi qu'au soin pour la jonction entre le bec et le corps de la théière .. ou encore la finesse de l'anse, le soin apporté au bouton, etc, bref, à toutes les finitions qui donnent une ligne harmonieuse à une théière ...
En deuxième lieu, vient un autre problème révélateur d'une fabrication à la chaine peu soucieuse de la qualité du résultat final, à savoir un mauvais alignement, déjà un peu plus dur à voir ... A première vue, la théière ci-dessous n'a aucun problème, elle ne semble pas avoir de défaut et parait toute simple ...
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Photographie © Ebay Inc |
Pourtant, elle a aussi un problème, issu d'un processus de fabrication bâclé. Une fois le corps assemblé, le potier vient y fixer l'anse et met en place le bec. Si le potier n'est pas assez adroit, si le séchage est insuffisant ou si la cuisson est mal maîtrisée, il va se produire un petit défaut d'alignement, comme on peut rapidement s'en rendre compte ci-dessous.
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Photographie © Ebay Inc |
Ainsi, en traçant une droite partant du milieu de l'anse et passant par le milieu du bouton du couvercle, on doit plus ou moins tomber au milieu du bec ... et cela même si la théière a été entièrement moulée ... donc, là encore, ce défaut est majoritairement le révélateur d'une fabrication à la chaine par un ouvrier peu doué ou peu intéressé par sa tâche ... même si ce dernier défaut peut encore passer à condition de ne pas être trop marqué ...
La facture du filtre est aussi un élément très éclairant sur le niveau de qualité de la théière. Je n'aborderai pas ici les différents types de filtres, ce sera fait dans un article consacré. On notera cependant qu'après la mode des filtres dits " balle de golf ", c'est désormais les filtres à trou unique qui sont en passe de devenir à la mode car plus faciles à réaliser ... par contre, je soulignerai ici des différences révélatrices, en particulier sur les filtres " balle de golf "...
La photographie devrait se passer de commentaire mais on peut faire les remarques suivantes : A gauche, il s'agit du filtre de la théière réservée au Puerh Shu déjà présentée ci-dessus ... à droite, une théière valant près du double, soit à peu près 70 € à l'époque de son achat. Les filtres balles de golf sont toujours réalisés sur gabarit, mais la régularité des trous et la finition générale de ce type de filtre est essentielle, notamment pour une bonne verse ... si le filtre à peu de trous, si les trous se rejoignent partiellement, si le filtre est en partie cassé, cela est révélateur d'un manque de soin ... comme la fabrication de ce type de filtres est chronophage, plus une théière sera bas de gamme moins elle aura un filtre soigné ...
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Photographie © Ebay Inc |
A contrario, le fait que le couvercle s'adapte parfaitement et soit donc " étanche " n'est en aucun cas un signe de qualité ... c'est juste le signe qu'un gabarit a été utilisé ou que l'ouverture et le couvercle ont été moulés ... Une excellente théière que je possède a ainsi un couvercle qui se balade largement et qui fuit légèrement suivant la position dans laquelle on tourne le-dit couvercle ... elle aurait été fabriquée vers la fin des années 80 par un sous-traitant de la fameuse "Usine n° 1" selon des critères de qualité un peu plus "lâches" mais fait bien son travail et est faite dans une excellente terre :
Tous les points énumérés ci-dessus ne sont pas graves en eux-mêmes, ils n'empêchent pas d'utiliser la théière, ni ne mettent l'utilisateur en danger. Il sont justes révélateur d'une production de série et plus ces défauts s'accumulent sur une même théière, plus ils sont le signe d'une mauvaise qualité de terre. Ainsi, plutôt que d'acquérir ce genre d'article, on économisera quelques sous supplémentaires pour acquérir une théière de milieu de gamme, qui ne coûtera pas beaucoup plus cher, mais qui sera largement meilleure. Sinon, si l'envie de se lancer dans l'achat d'une théière n'est pas prédominante car la théière à avant tout un aspect pratique, l'achat d'un Gaiwan en porcelaine de facture simple offrira toujours un meilleur résultat qu'une théière de Yixing douteuse et sera également moins cher.
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Rentrons maintenant dans les défauts rédhibitoires ... là encore, je serai clair, à mon sens, la présence d'un seul d'entre eux est le signe que l'achat ne doit absolument pas se faire ...
- La fausse terre de Yixing ou comment faire passer de la terre à pot de fleurs pour de la terre de Yixing :
La terre de Yixing n'est naturellement pas la seule argile dans laquelle on peut faire des théières valables, loin s'en faut, mais c'est certainement le style de théières le plus copié, à cause de l'engouement suscité par cet objet chez les buveurs de thé en général et chinois en particulier. De plus, de longue date en Chine, une personne instruite et de qualité se doit de posséder et d'étudier des objets du passé, qui plus est si elle a de l'argent ... les anciennes théières de Yixing étant de ces objets à contempler ... le tout explique finalement la flambée des prix de ces théières, simplement par la hausse du nombre de chinois pouvant se payer de tels objets ...
Naturellement, tout ce qui est cher et prisé par les collectionneurs est copié ... Mais les faux grossiers sont assez faciles à repérer, parce qu'ils ne sont pas destinés à des collectionneurs éclairés, mais à des personnes qui n'y connaissent rien, pensant que tous les produits se valent, et cherchent avant tout " une bonne affaire " ...
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Photographie © Ebay Inc |
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Photographie © Ebay Inc |
La terre, qui n'est pas une terre de Yixing, est donc littéralement camouflée sous une couverte légère qui vise à cacher une couleur trop pâle et une texture trop lisse. La plupart du temps, ce type de camouflage ne tient pas devant un examen simple qui consiste à soulever le couvercle et à regarder l'intérieur ou à la retourner et chercher les points de frottement où la couverte ne peut se fixer, comme les endroits où la théière est posée lors de sa cuisson, notamment le dessous. La couverte est parfois même si mal posée, qu'il est difficile de passer à côté d'un travail aussi bâclé.
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Photographie © Ebay Inc |
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Photographie © Ebay Inc |
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Pour l'anecdote, les deux exemples ci-dessus sont également pourvus de rehauts de couleurs douteux qui semblent être des
décalcomanies / transferts. Ces théières semblent également avoir été artificiellement vieillies par une application de vieille huile ( au choix, vieille huile de friture rance, huile de vidange usagée, goudron liquide, ... tant que c'est sombre, graisseux et que cela laisse une teinte sombre après le passage d'un chiffon pour enlever le surplus, c'est utilisable ... de toute façon, pour le goût dans votre tasse, le vendeur n'est plus concerné ... ) qui donne cette patine un peu sombre, comme si la théière avait connu de nombreuses infusions sur une longue période ( raison pour laquelle il s'agit aussi d'une technique répandue chez les faussaires vendant de fausses céramiques "antiques" ).
Il existe aussi des fausses théières de Yixing, comme celle ci-dessous, réalisées dans une terre médiocre qui va légèrement se vitrifier un peu plus à l'extérieur qu'à l'intérieur lors de la cuisson car la terre utilisée n'est clairement pas adaptée à la réalisation de céramiques, du moins pas de telles céramiques ... puisque c'est réellement de la terre à pots de fleurs ... Il arrive fréquemment qu'une telle théière se craquelle à certains endroits lors de l'utilisation car l'extérieur est plus vitrifié, donc plus rigide, que l'intérieur qui est resté un peu plus "mou" ... cette différence engendre les craquelures du fait de réactivités différentes lors des dilatations et des contractions. La théière semble alors percée ou fissurée de part en part, mais il n'en est rien car la fine couche extérieure est seule touchée.
- La teinte dans la masse ou comment faire passer de la terre courante pour de la terre Zhuni :
Certains modèles, avec une teinte dans la masse, donc où l'on a teinté la totalité de la terre utilisée et non plus seulement sa surface, sont plus difficile à détecter pour celui qui n'a jamais vu une vraie théière de Yixing. Difficulté supplémentaire, les théières bas de gamme fabriquées réellement à Yixing en grande série utilisent également ce type de terre.
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Photographie © Jiangtea Ltd |
La terre est ici entièrement teintée artificiellement. C'est le type de modèle de théière de Yixing bas de gamme le plus difficile à détecter sans expérience. On pourra cependant se fier à des détails techniques, comme l'anse grossièrement exécutée et sans aucune finesse ... un bon indice également est généralement le rehaut en couleur de la gravure, pour rendre la théière plus attractive, et sur lequel nous reviendrons par la suite.
Toutes les teintes dans la masse ne sont cependant pas mauvaises et toutes les théières de couleur entièrement teintées dans la masse ne sont pas synonyme de mauvaise qualité, à condition que
la mise en couleur se fasse avec une argile qui soit d'une qualité suffisante. L'emploi de la couleur sert alors à créer un effet artistique, sans se faire au détriment de la qualité et n'est pas un moyen de masquer la médiocrité.
Ici, l'emploi de la couleur répond à certains critères : teinte complète
ou ajout de morceaux de décors entièrement teintés sur une théière
d'une autre teinte. Pour l’achat de ce dernier type de théière, il vaut
mieux avoir le modèle dans la main pour juger de la qualité de la terre,
car l'inspection d'une photographie ne suffira généralement pas ... et ne pas
oublier que plus il y a de couleurs, plus il faut ouvrir l’œil.
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Photographie © Ebay Inc |
Par exemple, pour les théières présentant un "damassage" de mêmes terres teintées dans la masse par différents oxydes, un motif très semblable doit pouvoir se retrouver tant sur la paroi interne de la théière que sur la paroi externe, comme on peut le voir ici sur le couvercle.
Une fine gravure avec un beau motif ou une belle calligraphie est sans conteste un élément apportant un charme supplémentaire, même lorsqu’il s'agit seulement de "gravures" réalisées par empreintes de tampons. Mais cela peut également constituer un problème potentiel quand des couleurs artificielles sont employées ...
Une gravure est normalement de la même couleur que la terre, quelle que soit cette terre, comme sur les exemples ci-dessus, pour les cuissons à "faible" température. Pour les cuissons à une température plus élevée, les gravures ressortent plus claires car la vitrification est plus importante. Le fait de graver cette surface va donc "casser" cette vitrification et la lumière va se refléter différemment ... en règle générale, si l'on passe de l'eau sur cette gravure, l'effet de blancheur va s'estomper et retrouver une certaine unité de couleur proche de celle du reste du corps de la théière. Si la couleur ne change pas, c'est qu'il s'agit d'une couleur appliquée ... naturellement, la plupart du temps, impossible de s'en rendre compte tant qu'on n'a pas mouillé la-dite gravure, ce qui complique les achats sur le net ...
Si une couleur est utilisée, voire deux, c'est qu'elles sont artificielles, dans l'immense majorité au sens négatif du terme car il est rare que cela soit un vrai émail posé après gravure et recuit ...
Après gravure, un ouvrier est alors payé pour passer un ou deux coups de pinceaux et d'encres indélébiles ... on voit même des théières où l'ouvrier n'a pas pris la peine d'essuyer les bavures ou les taches de manipulation faites avec des doigts pleins d'encre, et d'autres où l'encrage ne tient pas ... Même si la couleur la plus fréquemment utilisée est le noir, les marqueurs indélébiles de toutes couleurs sont également souvent employés ... et pour ce qui est du prix, cette technique ne le renchérit même pas vu les bas coûts de main d’œuvre et le prix dérisoire des fournitures nécessaires ... petit florilège :
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Photographie © Jiangtea Ltd |
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Photographie © Jiangtea Ltd |
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Photographie © Jiangtea Ltd |
Si la remarque est valable pour les théières passées au noir ou au rouge, elle l'est encore plus pour les rehauts "à l'or", très à la mode en Chine. Il ne s'agit bien sûr pas de feuille d'or, car trop cher ( au cours du marché de ce jour, le gramme d'or est à 30,30 € ), et encore moins d'une couverte à l'or, car cette dernière technique nécessiterait une deuxième cuisson, ce qui entrainerait trop de pertes ...
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Photographie © Jiangtea Ltd |
Naturellement, cela s'applique également à la mode des théières de
Yixing "à fleurs", que la théière en soit entièrement couverte ou pas
... dans le meilleur des cas, ce ne sera qu'une glaçure ( qui donnera
par ailleurs un petit côté brillant dû à la vitrification ), c'est à
dire un vrai émail, fait à la main ou posé par décalcomanie ... dans le pire des cas, ce sera un émail dit " à
froid ", en réalité des résines et des résines époxy qui contrefont très
bien
un décor sur couverte, du moins tant que l'on ne voit l'objet qu'en photographie de qualité moyenne.
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Photographie © Ebay Inc |
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Photographie © Ebay Inc |
Pour conclure, le meilleur moyen de ne pas se tromper est de ne pas se précipiter, de prendre le temps de la réflexion sur l'usage auquel on destine la théière, de comparer le plus longuement possible - y compris dans des boutiques physiques si on le peut - le plus de théières possibles, de prendre un ou des avis extérieurs de personnes qui ne seront pas impliquées, de ne pas se focaliser seulement sur le prix que l'on veut y mettre ou sur le prix auquel on estime l'objet et surtout d'observer longuement la théière retenue à la recherche de défauts ... car le bon sens allié à un peu d'éclairage technique restera votre meilleur allié.